Users


Image de couverture Users

À partir de son expérience de la maternité et de l’indéfectible excellence de la machine, Natalia Almada envisage, sous forme d’essai dystopique, le futur de ses enfants dans un monde technologique. Entre émerveillement et effroi, les images d’une beauté spectaculaire rendent compte d’une société « parfaite » terrifiante.



Multi-supports

Produit indisponible

Réalisateur

Natalia Almada

Acteurs

Danae ElonDanae Elon

Partager sur

Certains films nous entraînent dans un voyage au-delà des mots, portés par des cinéastes qui ont su inventer un langage cinématographique unique, capable de bouleverser et de surprendre à la fois — Users de Natalia Almada est de ceux-là.

Du début à la fin, ce film explore un paradoxe : l’horreur découlant des machines et des technologies que nous avons créées pour nous-mêmes — et inévitablement pour nos enfants — et la beauté qu’elles rendent pourtant possible. Comme la caméra, comme le cinéma : un lieu où se croisent parentalité, technologie et fragilité de l’expérience humaine.

Almada n’offre aucun réconfort. Elle nous entraîne plutôt dans un voyage d’une beauté sublime et troublante, à travers des séquences et des images façonnées avec la sensibilité d’une peintre. Elle nous emmène dans un univers profondément cinématographique — au cœur de centres de données qui vibrent comme des utérus artificiels, dans des forêts qui respirent, et à travers un monde où le mécanique n’est plus un outil, mais une présence, un compagnon, un rival.

Il n’y a pas de paroles dans Users — ni experts, ni opinions, ni polémiques. Juste le temps, le son et l’image — rendus avec une telle précision qu’ils en deviennent presque sacrés. J’ai souvent pensé à Tarkovski, à ces silences lourds de sens. Almada compose son film comme une symphonie, où la musique envoûtante du Kronos Quartet nous entraîne doucement — puis avec force — vers la prise de conscience que nous sommes pris au piège de l’émerveillement et de l’horreur que la technologie a engendrés. Les images profondément personnelles de ses enfants, mêlées à sa narration, créent une œuvre à la fois intime et grandiose, qui s’impose comme une expérience visuelle et viscérale.

Son film ne juge pas. Il est traversé d’une beauté douloureuse. Il porte en lui une puissance radicale, silencieuse. Le monde qu’elle façonne cinématographiquement est non seulement inquiétant, il est aussi magnifique. Je me suis surpris à être captivée par les images, tout comme son jeune fils, les yeux rivés à l’écran, sans savoir s’il devait accepter ou redouter ce qu’il voyait — tout comme nous.

 

Danae Elon
Cinéaste

 


  • Français

    Français

    1h20

    Langue : Français
    Sous-titres : Français
  • English

    English

    1h20

    Langue : English
  • Année 2021
  • Pays États-Unis, Mexique
  • Durée 80
  • Producteur The Department of Motion Pictures, Altamura Films
  • Langue English
  • Sous-titres Français
  • Résumé court Une mère s'interroge : ses enfants finiront-ils par aimer davantage leurs machines parfaites que leur mère imparfaite?

Certains films nous entraînent dans un voyage au-delà des mots, portés par des cinéastes qui ont su inventer un langage cinématographique unique, capable de bouleverser et de surprendre à la fois — Users de Natalia Almada est de ceux-là.

Du début à la fin, ce film explore un paradoxe : l’horreur découlant des machines et des technologies que nous avons créées pour nous-mêmes — et inévitablement pour nos enfants — et la beauté qu’elles rendent pourtant possible. Comme la caméra, comme le cinéma : un lieu où se croisent parentalité, technologie et fragilité de l’expérience humaine.

Almada n’offre aucun réconfort. Elle nous entraîne plutôt dans un voyage d’une beauté sublime et troublante, à travers des séquences et des images façonnées avec la sensibilité d’une peintre. Elle nous emmène dans un univers profondément cinématographique — au cœur de centres de données qui vibrent comme des utérus artificiels, dans des forêts qui respirent, et à travers un monde où le mécanique n’est plus un outil, mais une présence, un compagnon, un rival.

Il n’y a pas de paroles dans Users — ni experts, ni opinions, ni polémiques. Juste le temps, le son et l’image — rendus avec une telle précision qu’ils en deviennent presque sacrés. J’ai souvent pensé à Tarkovski, à ces silences lourds de sens. Almada compose son film comme une symphonie, où la musique envoûtante du Kronos Quartet nous entraîne doucement — puis avec force — vers la prise de conscience que nous sommes pris au piège de l’émerveillement et de l’horreur que la technologie a engendrés. Les images profondément personnelles de ses enfants, mêlées à sa narration, créent une œuvre à la fois intime et grandiose, qui s’impose comme une expérience visuelle et viscérale.

Son film ne juge pas. Il est traversé d’une beauté douloureuse. Il porte en lui une puissance radicale, silencieuse. Le monde qu’elle façonne cinématographiquement est non seulement inquiétant, il est aussi magnifique. Je me suis surpris à être captivée par les images, tout comme son jeune fils, les yeux rivés à l’écran, sans savoir s’il devait accepter ou redouter ce qu’il voyait — tout comme nous.

 

Danae Elon
Cinéaste

 


  • Français

    Français


    Durée : 1h20
    Langue : Français
    Sous-titres : Français
    1h20
  • English

    English


    Durée : 1h20
    Langue : English
    1h20
  • Année 2021
  • Pays États-Unis, Mexique
  • Durée 80
  • Producteur The Department of Motion Pictures, Altamura Films
  • Langue English
  • Sous-titres Français
  • Résumé court Une mère s'interroge : ses enfants finiront-ils par aimer davantage leurs machines parfaites que leur mère imparfaite?

Produit ajouté au panier

Mode :

Expire le :

loader waiting image
loader waiting image