*Le chant des ondes* nous plonge dans l’univers musical et humain d’un instrument électronique de musique aussi fragile que magique : les ondes Martenot. Le Martenot a une sensibilité si inouïe que près d’un siècle après son invention, musiciens, artisans et scientifiques cherchent encore à en percer les secrets. Intégrant cinéma direct, archives inédites et une riche trame musicale et sonore, ce long métrage documentaire évoque les origines et le fonctionnement des ondes Martenot pour mieux nous faire basculer dans leur mystère.
Réalisateur | Caroline Martel |
Acteur | Jean-Philippe Desrochers |
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Fruit d'une recherche exhaustive, *Le chant des ondes* est le deuxième long métrage documentaire de Caroline Martel. En plus d'esquisser le parcours de Maurice Martenot, qui a donné son nom à l'instrument électronique qu'il a perfectionné, le film s'intéresse de près au rapport très intime qu'entretiennent des ondistes avec leur instrument peu connu, mystérieux et rare. Si les ondes Martenot, avec leur timbre si particulier, sont surtout utilisées dans la musique classique ou la musique de film, elles percent aussi parfois le monde du rock, comme en témoigne la rencontre filmée entre Suzanne Binet-Audet et Jonny Greenwood. Représentant en quelque sorte la relève des ondistes, le guitariste de Radiohead et compositeur de trames sonores incorpore le Martenot dans certaines chansons du groupe et en joue sur scène pendant les concerts de la formation. Exposé très complet de l'histoire des ondes Martenot et de leur avenir potentiel mais incertain, *Le chant des ondes* rend également un vibrant hommage au génie créatif humain et à la musique en général qui, pour reprendre les mots de Martenot, est « la plus belle manifestation de l'esprit ».
Jean-Philippe Desrochers
Critique
Fruit d'une recherche exhaustive, *Le chant des ondes* est le deuxième long métrage documentaire de Caroline Martel. En plus d'esquisser le parcours de Maurice Martenot, qui a donné son nom à l'instrument électronique qu'il a perfectionné, le film s'intéresse de près au rapport très intime qu'entretiennent des ondistes avec leur instrument peu connu, mystérieux et rare. Si les ondes Martenot, avec leur timbre si particulier, sont surtout utilisées dans la musique classique ou la musique de film, elles percent aussi parfois le monde du rock, comme en témoigne la rencontre filmée entre Suzanne Binet-Audet et Jonny Greenwood. Représentant en quelque sorte la relève des ondistes, le guitariste de Radiohead et compositeur de trames sonores incorpore le Martenot dans certaines chansons du groupe et en joue sur scène pendant les concerts de la formation. Exposé très complet de l'histoire des ondes Martenot et de leur avenir potentiel mais incertain, *Le chant des ondes* rend également un vibrant hommage au génie créatif humain et à la musique en général qui, pour reprendre les mots de Martenot, est « la plus belle manifestation de l'esprit ».
Jean-Philippe Desrochers
Critique