Tous les dimanches, Hudson retourne voir son père à Parc-Extension. Sur son chemin, il croise Baki, son ami d’enfance. Ensemble, ils déambulent dans les rues de leur quartier, comme ils le faisaient durant leur jeunesse. Nostalgique, Hudson explique comment les expériences qu’il a vécues dans ce quartier ont forgé sa personnalité.
Réalisateur | Ayesha Sheikh |
Acteur | L'équipe de Tënk |
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Film au montage habile, Parc-Ex au coeur de MTL dresse un portrait lumineux de Hudson au gré de ses retours dans le quartier de son enfance. Les images, qu’elles soient cadrées avec soin où évoquées par le personnage, donnent à voir ses souvenirs – son enfance, les parties de baseball abruptement arrêtées – et les lieux qui l’ont vu grandir. Il aborde des thèmes résolument ancrés dans ces derniers : le racisme des policiers auquel fait face la population d’un des quartiers les plus multiethniques de la province, la clôture érigée par Ville Mont-Royal qui fait office de frontière entre les deux quartiers que tout oppose, cette presque mythique fête d’Halloween où les enfants moins nantis de Parc-Ex n’ont pu aller chercher les bonbons des familles aisées installées de l’autre côté. Mais comme le dit Hudson : « Y’avait d’autres quartiers. Si les riches veulent rester avec les riches, que les riches restent avec les riches. »
Comme pour tant de personnes qui y vivent, son sentiment d’appartenance au quartier est fort. Parc-Ex laisse toujours une marque sur le cœur des gens qui y séjournent.
Jenny Cartwright
Documentariste et artiste audio
Présenté en partenariat avec
Film au montage habile, Parc-Ex au coeur de MTL dresse un portrait lumineux de Hudson au gré de ses retours dans le quartier de son enfance. Les images, qu’elles soient cadrées avec soin où évoquées par le personnage, donnent à voir ses souvenirs – son enfance, les parties de baseball abruptement arrêtées – et les lieux qui l’ont vu grandir. Il aborde des thèmes résolument ancrés dans ces derniers : le racisme des policiers auquel fait face la population d’un des quartiers les plus multiethniques de la province, la clôture érigée par Ville Mont-Royal qui fait office de frontière entre les deux quartiers que tout oppose, cette presque mythique fête d’Halloween où les enfants moins nantis de Parc-Ex n’ont pu aller chercher les bonbons des familles aisées installées de l’autre côté. Mais comme le dit Hudson : « Y’avait d’autres quartiers. Si les riches veulent rester avec les riches, que les riches restent avec les riches. »
Comme pour tant de personnes qui y vivent, son sentiment d’appartenance au quartier est fort. Parc-Ex laisse toujours une marque sur le cœur des gens qui y séjournent.
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