La grand-mère de Fanny avait pour totem « Libellule », un insecte qui vit habituellement dans les terres inondées. Aujourd'hui, après un AVC, elle vit dans une maison de retraite. Il est temps de ranger son appartement. Si votre maison ressemble à un vide-grenier, que vous êtes incapable de faire le tri, de vous séparer du moindre bibelot, vous souffrez peut-être de syllogomanie, un trouble d'accumulation compulsive, qui parfois peut plonger dans un profond désarroi.
Réalisateur | Fanny Lacrosse |
Acteur | Jenny Cartwright |
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La grand-mère de Fanny Lacrosse a pour totem la libellule, un insecte dont la vie est liée à la présence de l'eau. Après un AVC, elle doit quitter son appartement. Sa fille et sa petite-fille s’attellent à la tâche de trier ce qui ne pourra pas la suivre en maison de retraite. Ce n’est pas simple : « Libellule » souffre de syllogomanie, un trouble psychique qui se traduit par une accumulation pathologique d'objets.
Dans un récit touchant, poétique et sobre, la réalisatrice tente de mieux comprendre sa grand-mère. Elle dira en entrevue : « Je n’avais pas envie de montrer sa maladie, j’avais envie de faire un pas vers elle, d’essayer de comprendre. Quand on fait le plein comme ça chez soi, quel vide y a-t-il derrière? ».
Cette belle lettre d’amour à une grand-mère qui a dû « quitter sa maison comme on quitte un navire en plein naufrage, un naufrage en pleine terre » illustre avec sensibilité la perte de repères et des objets aimés. Les tournages, la narration et la conception sonore forment une magnifique écriture qui raconte avec tendresse l’attachement filial et le passage en maison de retraite, au soir de la vie de son aïeule.
Prix de la Découverte sonore de la SCAM 2020.
Jenny Cartwright
Documentariste et artiste audio
La grand-mère de Fanny Lacrosse a pour totem la libellule, un insecte dont la vie est liée à la présence de l'eau. Après un AVC, elle doit quitter son appartement. Sa fille et sa petite-fille s’attellent à la tâche de trier ce qui ne pourra pas la suivre en maison de retraite. Ce n’est pas simple : « Libellule » souffre de syllogomanie, un trouble psychique qui se traduit par une accumulation pathologique d'objets.
Dans un récit touchant, poétique et sobre, la réalisatrice tente de mieux comprendre sa grand-mère. Elle dira en entrevue : « Je n’avais pas envie de montrer sa maladie, j’avais envie de faire un pas vers elle, d’essayer de comprendre. Quand on fait le plein comme ça chez soi, quel vide y a-t-il derrière? ».
Cette belle lettre d’amour à une grand-mère qui a dû « quitter sa maison comme on quitte un navire en plein naufrage, un naufrage en pleine terre » illustre avec sensibilité la perte de repères et des objets aimés. Les tournages, la narration et la conception sonore forment une magnifique écriture qui raconte avec tendresse l’attachement filial et le passage en maison de retraite, au soir de la vie de son aïeule.
Prix de la Découverte sonore de la SCAM 2020.
Jenny Cartwright
Documentariste et artiste audio