Le loup est de retour sur le plateau du Vercors… Menace pour les bergers et les éleveurs ? Précieux objet de protection pour les gardes ? Fascinante manifestation d’authentique pour les écologistes ? Autant de visions de la montagne, autant de projets pour le loup, le mouton, la forêt, les prairies. Au-delà de tout ce qui sépare, chacun sent bien qu’une nouvelle montagne est en train de voir le jour. Une montagne qui efface les traces de l’histoire et dessine de nouvelles relations à la nature et au monde sauvage.
Réalisateur | Benoît Keller |
Acteur | Sylvie Lapointe |
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La montagne et le loup est le premier film que je programme sur la plage Environnement et je suis très charmée par cette idée qu’il soit le premier. Pourquoi ? Parce que ce film exige une attention particulière ! Il nous plonge dans les conflits entre humains et non-humains. On se demande : qui a raison ? Qui a tort ? Quel camp devons-nous choisir ? Devons-nous choisir ? Il y a beaucoup d’inquiétudes et peu de mots. La montagne semble redessiner de nouvelles relations à la nature et au monde sauvage.
Baptiste Morizot, philosophe contemporain et pisteur de loups, évoque dans ses récents écrits tels que Manières d'être vivant que nous sommes dans une crise de la sensibilité. Conséquemment, l’éducation à l'environnement ne passe peut-être pas par la conscience de sa destruction, mais par un questionnement sur notre relation humaine et collective que nous entretenons avec lui. À l’heure actuelle, nous voyons des manifestations contemporaines d’une remise en question des ontologies dualistes nature/culture sans doute indispensable pour avancer vers d’autres manières de faire alliance avec le vivant, d’autres manières de « recomposer » les mondes. Ce film nous fait éprouver comment il est difficile d’y arriver…
Sylvie Lapointe
Cinéaste
La montagne et le loup est le premier film que je programme sur la plage Environnement et je suis très charmée par cette idée qu’il soit le premier. Pourquoi ? Parce que ce film exige une attention particulière ! Il nous plonge dans les conflits entre humains et non-humains. On se demande : qui a raison ? Qui a tort ? Quel camp devons-nous choisir ? Devons-nous choisir ? Il y a beaucoup d’inquiétudes et peu de mots. La montagne semble redessiner de nouvelles relations à la nature et au monde sauvage.
Baptiste Morizot, philosophe contemporain et pisteur de loups, évoque dans ses récents écrits tels que Manières d'être vivant que nous sommes dans une crise de la sensibilité. Conséquemment, l’éducation à l'environnement ne passe peut-être pas par la conscience de sa destruction, mais par un questionnement sur notre relation humaine et collective que nous entretenons avec lui. À l’heure actuelle, nous voyons des manifestations contemporaines d’une remise en question des ontologies dualistes nature/culture sans doute indispensable pour avancer vers d’autres manières de faire alliance avec le vivant, d’autres manières de « recomposer » les mondes. Ce film nous fait éprouver comment il est difficile d’y arriver…
Sylvie Lapointe
Cinéaste
FR- La montagne et le loup