Partout dans le monde, le cochon est porteur d’images et de récits. L’animal provoque passion et rejet. Ce que nous faisons et avons fait avec « le cochon » révèle « l’homme ». Le cochon gourmand agit-il comme métaphore de notre voracité?
Réalisateur | Jan Vromman |
Acteurs | Terence Chotard, Terence Chotard |
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D’un essai didactique et charmant sur l’un des plus anciens compagnons domestiqués par l’homme, Jan Vromman déploie peu à peu un réquisitoire implacable sur le devenir-porc et son industrie totalitaire.
C’est qu’entre l’animal totem et son maître, le cinéaste montre progressivement comment le cousinage dépasse le bestiaire folklorique pour incarner des peurs et obsessions très humaines. Rationalisation extrême, eugénisme et inflation technologique dessinent alors un horizon métaphorique amer et sordide pour l’auteur et son espèce.
En dissonance à cette domination économique, le film ne cesse pourtant de chercher des zones de micro-résistance, presque d’utopies, où un éden domestique consacre les traces d’une coexistence affective entre l’homme et la bête curieuse. Un film éloquent et captivant.
Terence Chotard
Cinéaste
D’un essai didactique et charmant sur l’un des plus anciens compagnons domestiqués par l’homme, Jan Vromman déploie peu à peu un réquisitoire implacable sur le devenir-porc et son industrie totalitaire.
C’est qu’entre l’animal totem et son maître, le cinéaste montre progressivement comment le cousinage dépasse le bestiaire folklorique pour incarner des peurs et obsessions très humaines. Rationalisation extrême, eugénisme et inflation technologique dessinent alors un horizon métaphorique amer et sordide pour l’auteur et son espèce.
En dissonance à cette domination économique, le film ne cesse pourtant de chercher des zones de micro-résistance, presque d’utopies, où un éden domestique consacre les traces d’une coexistence affective entre l’homme et la bête curieuse. Un film éloquent et captivant.
Terence Chotard
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