Guidé par une lettre d'un vieil ami rencontré adolescent, un jeune homme visite les lieux et les témoins d'un passé marqué par l'engagement et par l'histoire. Son présent se nourrit alors d'autres rencontres, le long d'une nuit d'errance où il cherche le chemin d'une action et d'une imagination collectives possibles.
Réalisateur | Michaël Dacheux |
Acteur | Terence Chotard |
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« Les batailles apparemment perdues ne se comptent pas, mais il en reste à chaque fois le souvenir inoubliable des luttes menées. »
Le premier film de Michael Dacheux raconte une maison en désordre : les fragments sensibles des vies vécues, recueillies ou rêvées de Roger Daubon, intime du réalisateur, et militant engagé dans les mouvements de désobéissance civile français des années 70. Au cœur du film, une lettre patrimoine adressée au cinéaste tisse peu à peu dans son esprit un chemin singulier, entre quête d’une mémoire insaisissable, virée solitaire au cœur des Landes, et retrouvailles impossibles avec son propre passé. En tant qu’alter ego du réalisateur, le très beau personnage de Yann joue un photographe et fureteur rohmérien, écouteur pas si éloigné du Rabalaïre d'Alain Guiraudie qui, à droite à gauche, récolte et élabore patiemment son projet comme un cahier de vacances secret. Multipliant les modes de fabrication – vidéo, archives, Super 8, scènes jouées, cinéma direct ou entretiens –, Michael Dacheux promène alors son film entre temporalités et réminiscences, à la recherche d’un fragile équilibre révélant, derrière l’hommage à l’ami perdu, le portrait d’une génération qui peine à réconcilier le chemin de l’intime et l’élan collectif. Subtil et passionnant, son voyage sans destination remue dès lors un territoire de cinéma authentique et précieux : qu’importe l’arrivée, l’art est dans les détours et les sentiers.
Terence Chotard
Cinéaste
« Les batailles apparemment perdues ne se comptent pas, mais il en reste à chaque fois le souvenir inoubliable des luttes menées. »
Le premier film de Michael Dacheux raconte une maison en désordre : les fragments sensibles des vies vécues, recueillies ou rêvées de Roger Daubon, intime du réalisateur, et militant engagé dans les mouvements de désobéissance civile français des années 70. Au cœur du film, une lettre patrimoine adressée au cinéaste tisse peu à peu dans son esprit un chemin singulier, entre quête d’une mémoire insaisissable, virée solitaire au cœur des Landes, et retrouvailles impossibles avec son propre passé. En tant qu’alter ego du réalisateur, le très beau personnage de Yann joue un photographe et fureteur rohmérien, écouteur pas si éloigné du Rabalaïre d'Alain Guiraudie qui, à droite à gauche, récolte et élabore patiemment son projet comme un cahier de vacances secret. Multipliant les modes de fabrication – vidéo, archives, Super 8, scènes jouées, cinéma direct ou entretiens –, Michael Dacheux promène alors son film entre temporalités et réminiscences, à la recherche d’un fragile équilibre révélant, derrière l’hommage à l’ami perdu, le portrait d’une génération qui peine à réconcilier le chemin de l’intime et l’élan collectif. Subtil et passionnant, son voyage sans destination remue dès lors un territoire de cinéma authentique et précieux : qu’importe l’arrivée, l’art est dans les détours et les sentiers.
Terence Chotard
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