Ce thriller documentaire, signé par Guylaine Maroist, Michel Barbeau et Éric Ruel, nous propose de vivre l’aventure incroyable des hommes qui ont fait Terre des Hommes. Le temps a passé, les langues se sont déliées, tout peut émerger, telle l’île Notre-Dame des eaux du Saint-Laurent. Grâce à un accès sans précèdent à plus de 80 000 documents provenant du fonds d’archives d’Expo 67 et aux témoignages non censurés des acteurs de première ligne, les cinéastes nous font revivre l’insoutenable compte à rebours qui mènera au grand jour de l’ouverture, le 28 avril 1967. On reconnaît enfin l’apport exceptionnel des artisans d’Expo 67, dont le publicitaire Yves Jasmin et l’homme d’affaires Philippe de Gaspé Beaubien.
Réalisateurs | Éric Ruel, Michel Barbeau, Guylaine Maroist |
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L’Expo 67 fut qualifiée par certains acteurs de l’époque de « plus gigantesque exposition de tous les temps ». C’est ce que l’Histoire a retenu, nous dit la narratrice d’Expo 67 Mission impossible, un documentaire ingénieusement conçu à la manière d’un thriller. La promesse dramatique est captivante. Après le désistement de Moscou, initialement choisie comme ville hôte de l'Exposition universelle pour 1967, Montréal devient le second choix. Selon l’analyse des ordinateurs nouvellement conçus par la NASA, l’Expo, compte tenu de son ampleur, ne serait achevée qu'en octobre 1969. Elle a pourtant été inaugurée dans les temps... Le film raconte l’histoire des concepteurs de cette grande aventure - une équipe improbable de francophones et d'anglophones -, mais surtout, comment ils ont su relever le défi et faire de ce vertigineux projet la fierté de tout un peuple.
Boudé par certaines critiques, sans doute à cause de son approche ludique, le film épate toutefois par son style personnel, par son imposante recherche et par la rigueur de son montage inventif. Des qualités indéniables pour un seul film qui mérite l’admiration, sinon le plus grand respect. Plusieurs angles narratifs pouvaient se dégager des 80 000 documents d’archives analysés par les auteurs, mais celui de voir le Québec à l’origine d’un projet international pharaonique a certainement dû émerger avec force. Les francophones du Québec d’alors n’étaient plus nés pour un petit pain. « Après l’Expo, on pouvait prendre le pain au complet ! », nous dit Philippe de Gaspé Beaubien, l’un des protagonistes du film. Cette aventure était de la folie. Mais quoi de plus inspirant que de voir un peuple sortir de l’ombre pour se révéler dans la lumière ?
Pascale Ferland
Cinéaste, enseignante et programmatrice
L’Expo 67 fut qualifiée par certains acteurs de l’époque de « plus gigantesque exposition de tous les temps ». C’est ce que l’Histoire a retenu, nous dit la narratrice d’Expo 67 Mission impossible, un documentaire ingénieusement conçu à la manière d’un thriller. La promesse dramatique est captivante. Après le désistement de Moscou, initialement choisie comme ville hôte de l'Exposition universelle pour 1967, Montréal devient le second choix. Selon l’analyse des ordinateurs nouvellement conçus par la NASA, l’Expo, compte tenu de son ampleur, ne serait achevée qu'en octobre 1969. Elle a pourtant été inaugurée dans les temps... Le film raconte l’histoire des concepteurs de cette grande aventure - une équipe improbable de francophones et d'anglophones -, mais surtout, comment ils ont su relever le défi et faire de ce vertigineux projet la fierté de tout un peuple.
Boudé par certaines critiques, sans doute à cause de son approche ludique, le film épate toutefois par son style personnel, par son imposante recherche et par la rigueur de son montage inventif. Des qualités indéniables pour un seul film qui mérite l’admiration, sinon le plus grand respect. Plusieurs angles narratifs pouvaient se dégager des 80 000 documents d’archives analysés par les auteurs, mais celui de voir le Québec à l’origine d’un projet international pharaonique a certainement dû émerger avec force. Les francophones du Québec d’alors n’étaient plus nés pour un petit pain. « Après l’Expo, on pouvait prendre le pain au complet ! », nous dit Philippe de Gaspé Beaubien, l’un des protagonistes du film. Cette aventure était de la folie. Mais quoi de plus inspirant que de voir un peuple sortir de l’ombre pour se révéler dans la lumière ?
Pascale Ferland
Cinéaste, enseignante et programmatrice
FR- Expo 67 mission impossible
EN- Expo 67 mission impossible