Documentaire social relatant la lutte des résident·e·s de la P'tite Bourgogne, en 1967 à Montréal, évincé·e·s de leurs logements pour laisser le champ libre à la rénovation de ce quartier vétuste.
Réalisateur | Maurice Bulbulian |
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En octobre 1967, la ville de Montréal envoie aux résident·e·s du quartier de la Petite-Bourgogne un avis d’éviction pour moderniser le secteur; un groupe de citoyen·ne·s décide donc de se mobiliser pour faire valoir leurs droits. Maurice Bulbulian choisit de se greffer à ces gens et de les suivre durant leur combat. Le film nous offre un accès intime avec les militant·e·s qui sont à la veille de perdre leurs logements familiaux.
En réponse au mécontentement des personnes évincées, la ville de Montréal décide d’offrir des logements soit très peu intéressants ou bien hors de prix pour le revenu des gens de ce quartier. Nous assistons donc à une migration forcée des prolétaires pour faire place à de la nouveauté dispendieuse; c’est le début de la gentrification dans le sud-ouest de la ville.
À travers de ce combat, Bulbulian nous présente des gens extraordinaires avec d’importantes convictions ainsi que de magnifiques images de la ville présentées en toile de fond.
Par ailleurs, La P’tite Bourgogne résonne drôlement avec nos enjeux d’aujourd’hui. Alors que nous traversons actuellement une crise du logement, ce film nous permet de poser la question suivante : le droit à la propriété n’est-il qu’un droit pour les plus fortuné·e·s?
Emile Dufresne
Assistant aux acquisitions chez Tënk
et cinéaste
En octobre 1967, la ville de Montréal envoie aux résident·e·s du quartier de la Petite-Bourgogne un avis d’éviction pour moderniser le secteur; un groupe de citoyen·ne·s décide donc de se mobiliser pour faire valoir leurs droits. Maurice Bulbulian choisit de se greffer à ces gens et de les suivre durant leur combat. Le film nous offre un accès intime avec les militant·e·s qui sont à la veille de perdre leurs logements familiaux.
En réponse au mécontentement des personnes évincées, la ville de Montréal décide d’offrir des logements soit très peu intéressants ou bien hors de prix pour le revenu des gens de ce quartier. Nous assistons donc à une migration forcée des prolétaires pour faire place à de la nouveauté dispendieuse; c’est le début de la gentrification dans le sud-ouest de la ville.
À travers de ce combat, Bulbulian nous présente des gens extraordinaires avec d’importantes convictions ainsi que de magnifiques images de la ville présentées en toile de fond.
Par ailleurs, La P’tite Bourgogne résonne drôlement avec nos enjeux d’aujourd’hui. Alors que nous traversons actuellement une crise du logement, ce film nous permet de poser la question suivante : le droit à la propriété n’est-il qu’un droit pour les plus fortuné·e·s?
Emile Dufresne
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