Le cri testamentaire d’une culture minoritaire face au rouleau-compresseur hégémonique, ou, le doute est un diable bienfaisant. Dans son village natal de Fauquier, dans le Nord de l’Ontario, le poète Pierre Albert organise une grande fête pour célébrer la mort annoncée du dernier des Franco-Ontariens. Projet hybride et éclaté, à l’image de son sujet, ce documentaire imaginaire rend un hommage passionné à un peuple et sa culture.
Réalisateur | Jean Marc Larivière |
Acteur | Naomie Décarie-Daigneault |
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Inspiré du recueil de l’écrivain Pierre Albert, Le dernier des Franco-Ontariens du réalisateur Jean Marc Larivière est un entrelacs de tableaux documentaires, de fiction, de poésie et de danse.
Le dernier des Franco-Ontariens ne sait pas qu’il est le dernier de sa culture. Le dernier s’interroge, miné par le doute, « un doute qui plonge sur l’abîme du vide. » Le dernier organise un dernier show pour une « culture qui pourrait disparaître dans l’indifférence la plus totale. » Y aura-t-il un auditoire? Devrait-on participer à un spectacle qui porte sur sa propre disparition? Les gens au village sont partagés.
Paradoxalement, ce film qui aborde la disparition d’une culture met en vedette une génération importante d’artistes franco-ontariens : Marcel Aymar (le spectre), Roch Castonguay (Nino le clown), Patrice Desbiens, Robert Marinier, Robert Dickson et Paulette Gagnon qui joue l’ex-femme du dernier.
Ce film met en scène des paysages de mines et de forêts du Nord de l’Ontario, paysages rarement mis en valeur par une cinématographie qui cherche la beauté… ailleurs. Un fin travail sonore s’allie à des images par moment saisissantes.
Le dernier des Franco-Ontariens offre une réflexion sur la place qu’occupent les cultures minoritaires et sur leur manière de continuer à défricher l’imaginaire pour forger un espace, envers et contre tout.
Lisa Fitzgibbons
Réalisatrice
Inspiré du recueil de l’écrivain Pierre Albert, Le dernier des Franco-Ontariens du réalisateur Jean Marc Larivière est un entrelacs de tableaux documentaires, de fiction, de poésie et de danse.
Le dernier des Franco-Ontariens ne sait pas qu’il est le dernier de sa culture. Le dernier s’interroge, miné par le doute, « un doute qui plonge sur l’abîme du vide. » Le dernier organise un dernier show pour une « culture qui pourrait disparaître dans l’indifférence la plus totale. » Y aura-t-il un auditoire? Devrait-on participer à un spectacle qui porte sur sa propre disparition? Les gens au village sont partagés.
Paradoxalement, ce film qui aborde la disparition d’une culture met en vedette une génération importante d’artistes franco-ontariens : Marcel Aymar (le spectre), Roch Castonguay (Nino le clown), Patrice Desbiens, Robert Marinier, Robert Dickson et Paulette Gagnon qui joue l’ex-femme du dernier.
Ce film met en scène des paysages de mines et de forêts du Nord de l’Ontario, paysages rarement mis en valeur par une cinématographie qui cherche la beauté… ailleurs. Un fin travail sonore s’allie à des images par moment saisissantes.
Le dernier des Franco-Ontariens offre une réflexion sur la place qu’occupent les cultures minoritaires et sur leur manière de continuer à défricher l’imaginaire pour forger un espace, envers et contre tout.
Lisa Fitzgibbons
Réalisatrice
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