Samuel LeBlanc, un jeune musicien transgenre, entreprend avec ses ami·e·s un voyage à travers l’œuvre de la musicienne acadienne Angèle Arsenault (1943-2014). Venant d’un petit village, Samuel s’est longtemps questionné sur son identité queer et son identité culturelle. Ce film musical documentaire explore sa double minorité et le parcours de jeunes, qui comme lui, font le constat que, malgré les embuches, il y a une étoile pour chacun·e de nous.
Réalisateur | Julien Cadieux |
Acteur | Naomie Décarie-Daigneault |
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« L’Acadie queer, ça existe-tu? », voilà une des questions que se pose Samuel LeBlanc, jeune musicien transgenre, au centre du film de Julien Cadieux. À cette interrogation se greffe celle de son identité francophone. Comment vivre pleinement et concilier cette double minorité? Ce film hybride, entre comédie musicale et documentaire, s’inspire largement de l’œuvre musicale des années 80 et 90 d’Angèle Arsenault, compositrice acadienne féministe de chansons qui traversent le temps sans vieillir. Dès le début, le rythme et la poésie de la chanson De temps en temps moi j’ai les bleus, marquent le tempo dynamique du trio Écarlate formée par Samuel LeBlanc, Daphnée McIntyre et Clémence Langlois. C’est ainsi qu’Angèle Arsenault sert de vecteur dans le voyage de Samuel et son trio dans les villages acadiens pittoresques à la rencontre de personnes LGBTQIA2+ attachantes, qui chantent et dansent leurs histoires dans des costumes et maquillages fabuleux. Au-delà du plaisir musical et visuel, Julien Cadieux met en lumière le courage et la force héroïque de ces artistes au désir de liberté et d'affirmation. Il émane de ce film un vent de fraîcheur et d’espoir marquant par son esthétique, mais aussi par l’ampleur de la sensibilité humaniste du cinéaste.
Marcelle Lean
Directrice générale et artistique · Cinéfranco
« L’Acadie queer, ça existe-tu? », voilà une des questions que se pose Samuel LeBlanc, jeune musicien transgenre, au centre du film de Julien Cadieux. À cette interrogation se greffe celle de son identité francophone. Comment vivre pleinement et concilier cette double minorité? Ce film hybride, entre comédie musicale et documentaire, s’inspire largement de l’œuvre musicale des années 80 et 90 d’Angèle Arsenault, compositrice acadienne féministe de chansons qui traversent le temps sans vieillir. Dès le début, le rythme et la poésie de la chanson De temps en temps moi j’ai les bleus, marquent le tempo dynamique du trio Écarlate formée par Samuel LeBlanc, Daphnée McIntyre et Clémence Langlois. C’est ainsi qu’Angèle Arsenault sert de vecteur dans le voyage de Samuel et son trio dans les villages acadiens pittoresques à la rencontre de personnes LGBTQIA2+ attachantes, qui chantent et dansent leurs histoires dans des costumes et maquillages fabuleux. Au-delà du plaisir musical et visuel, Julien Cadieux met en lumière le courage et la force héroïque de ces artistes au désir de liberté et d'affirmation. Il émane de ce film un vent de fraîcheur et d’espoir marquant par son esthétique, mais aussi par l’ampleur de la sensibilité humaniste du cinéaste.
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