Le voyage personnel d’un cinéaste québécois-péruvien parcourant les ruelles des Amériques. De la Patagonie au Nunavut, au cours de quatre années, Carlos Ferrand a revu des amis chers, des hommes et des femmes rencontré.e.s jadis lors de ses vagabondages américains : des parents, des cinéastes et professeurs, la cuisinière de son enfance, un médecin, tous porteurs d’une mémoire et d’histoires fortes et signifiantes, qu’il a voulu tirer de l’ombre. Des histoires qui témoignent des grands bouleversements politiques des dernières années et qui nous invitent, chacune à leur façon, à un questionnement sur l’identité.
Réalisateur | Carlos Ferrand |
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La traversée des Amériques de Carlos Ferrand ne se fait pas en voiture. Elle se fait à dos de cheval, à pied, en train, caravane enchantée dont la forme épouse les aspérités du territoire et se réinvente sous les regards des invité.e.s qui la partagent le temps d’une rencontre. Cinéma de rencontres, cinéma de pensées, cinéma de déambulations. Ferrand le nomade revient sur ses pas, piétine, vole, traverse. Il use ses souliers sur les sols rocailleux pendant que son esprit vagabonde et que ses comparses de fortune, ami.e.s surgi.e.s du passé, nous ouvrent les portes d’une Amérique grandiose, ogresque, capable des pires bassesses et des plus grandes élévations. On y croise les fantômes de dictateurs, des cimetières de femmes assassinées, des peuples disparus, des femmes qui parlent aux animaux, des magiciennes qui transforment les enfants, des cinéastes qui n’oublient pas, des volcans et des montagnes, des prairies et de la neige. C’est un film aux dimensions titanesques, qui traverse le territoire et le temps avec la légèreté d’une plume. C’est un témoignage amoureux qui fait gonfler le cœur. C’est le voyage d’un homme dont l’individualité dépend des autres, et qui a l’humilité et la grandeur de nous le rappeler.
Naomie Décarie-Daigneault
Directrice artistique de Tënk
La traversée des Amériques de Carlos Ferrand ne se fait pas en voiture. Elle se fait à dos de cheval, à pied, en train, caravane enchantée dont la forme épouse les aspérités du territoire et se réinvente sous les regards des invité.e.s qui la partagent le temps d’une rencontre. Cinéma de rencontres, cinéma de pensées, cinéma de déambulations. Ferrand le nomade revient sur ses pas, piétine, vole, traverse. Il use ses souliers sur les sols rocailleux pendant que son esprit vagabonde et que ses comparses de fortune, ami.e.s surgi.e.s du passé, nous ouvrent les portes d’une Amérique grandiose, ogresque, capable des pires bassesses et des plus grandes élévations. On y croise les fantômes de dictateurs, des cimetières de femmes assassinées, des peuples disparus, des femmes qui parlent aux animaux, des magiciennes qui transforment les enfants, des cinéastes qui n’oublient pas, des volcans et des montagnes, des prairies et de la neige. C’est un film aux dimensions titanesques, qui traverse le territoire et le temps avec la légèreté d’une plume. C’est un témoignage amoureux qui fait gonfler le cœur. C’est le voyage d’un homme dont l’individualité dépend des autres, et qui a l’humilité et la grandeur de nous le rappeler.
Naomie Décarie-Daigneault
Directrice artistique de Tënk
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