Hommage à la chorégraphe et danseuse allemande Pina Bausch et clin d’œil au film de Chantal Akerman, _Un jour Pina a demandé_, le court métrage _Encore Pina_ évoque à sa manière une scène bien connue d’une chorégraphie de Pina Bausch, intégrant une langue des signes, et révèle à quel point le corps est porteur d’images et de sons. Film réalisé dans le cadre d’une commande d’œuvres de l'IFCO.
Réalisateurs | Claudie Lévesque, Claudie Lévesque |
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Comment rendre hommage à une artiste qui a été déterminante pour soi? Comment honorer la singularité d’un langage et d’une vision qui se sont développés au fil des ans sans trahir ni réduire cette singularité? L’évocation est l’approche privilégiée par Claudie Lévesque pour Encore Pina. Or, le cinéma sait se révéler une fabuleuse machine à voyager dans le temps.
Comme plusieurs d’entre nous, Claudie se rappelle l’inoubliable Pina Bausch et sa troupe du Tanztheater Wuppertal filmées par Chantal Akerman, attentive à l’œuvre de la chorégraphe, dans Un jour Pina a demandé (1983). Trente-cinq ans plus tard, le souvenir poursuit son travail d’infiltration dans la mémoire et l’imaginaire de la cinéaste montréalaise. Naît alors un film tourné dans une lumière éblouissante, fixé sur pellicule Super 8 et dont la photosensibilité lui confère en quelques plans une puissante aura photographique doublée de mélancolie.
Encore Pina propose le récit d’une rencontre entre trois artistes, trois femmes, que seul ce court métrage émouvant rend possible. Il s’en dégage une impression de spontanéité intuitive, comme seul parfois le présent l’exige. Passé et présent s’entrecroisent ainsi pour traduire l’émotion de la cinéaste fascinée par la fluidité éloquente des gestes de l’interprète de la langue des signes. Nous découvrons à quel point un corps en mouvement est le messager d’images et de sons impossibles à oublier.
Nicole Gingras
Auteure, commissaire et programmatrice
Comment rendre hommage à une artiste qui a été déterminante pour soi? Comment honorer la singularité d’un langage et d’une vision qui se sont développés au fil des ans sans trahir ni réduire cette singularité? L’évocation est l’approche privilégiée par Claudie Lévesque pour Encore Pina. Or, le cinéma sait se révéler une fabuleuse machine à voyager dans le temps.
Comme plusieurs d’entre nous, Claudie se rappelle l’inoubliable Pina Bausch et sa troupe du Tanztheater Wuppertal filmées par Chantal Akerman, attentive à l’œuvre de la chorégraphe, dans Un jour Pina a demandé (1983). Trente-cinq ans plus tard, le souvenir poursuit son travail d’infiltration dans la mémoire et l’imaginaire de la cinéaste montréalaise. Naît alors un film tourné dans une lumière éblouissante, fixé sur pellicule Super 8 et dont la photosensibilité lui confère en quelques plans une puissante aura photographique doublée de mélancolie.
Encore Pina propose le récit d’une rencontre entre trois artistes, trois femmes, que seul ce court métrage émouvant rend possible. Il s’en dégage une impression de spontanéité intuitive, comme seul parfois le présent l’exige. Passé et présent s’entrecroisent ainsi pour traduire l’émotion de la cinéaste fascinée par la fluidité éloquente des gestes de l’interprète de la langue des signes. Nous découvrons à quel point un corps en mouvement est le messager d’images et de sons impossibles à oublier.
Nicole Gingras
Auteure, commissaire et programmatrice
Encore Pina - Still Pina