Le lien entre une femme et sa mère dans le monde des esprits réactive la culture et la présence taïno, révélant ainsi un royaume invisible. Pendant ce temps, sur un fond de fleurs omniprésentes, un acte ancestral de souveraineté se prolonge dans l'avenir. Filmé en Super 8 et développé à la main avec des plantes médicinales et autres produits botaniques, _Spirit Emulsion_ évoque un langage cinématographique en relation avec la terre et le cosmos, insufflant une nouvelle forme à une connexion ancestrale.
Réalisateurs | Siku Allooloo, Siku Allooloo |
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Spirit Emulsion de Siku Allooloo débute par le récit d'une vision à travers laquelle la réalisatrice a appris le décès de sa mère. S'ensuit un flux onirique d'images, de voix et de sons — nos guides dans le royaume des esprits. Allooloo nous invite avec générosité à être les témoins de ses liens les plus intimes : avec sa culture, sa lignée et son savoir ancestral. Au centre de ce réseau de parenté se trouve sa mère, dont les enseignements et les pratiques taïnos persistent malgré les tentatives coloniales de déformation et d'effacement. « Vous nous avez enveloppés de folklore haïtien, de chansons créoles qui nous fascinaient, nous effrayaient, nous faisaient nous sentir aimés, protégés et forts, nous assurant le courage, nous assurant des racines profondes malgré la distance. Même si l'on nous dit encore que nous avons disparu, nous continuons à vivre. »
En contemplant la vie de sa mère et en racontant leur relation par le biais du cinéma, Allooloo donne forme à la souveraineté autochtone et nous met au défi de reconnaître que nous ne sommes qu'une partie d'un tout bien plus grand, bien plus sage. Elle déclare ainsi : « J'en suis venue à savoir que ce que nous sommes est, par essence, indestructible et profond. »
Sarah Bakke
Directrice du développement et des programmes spéciaux
DOXA Documentary Film Festival
Spirit Emulsion de Siku Allooloo débute par le récit d'une vision à travers laquelle la réalisatrice a appris le décès de sa mère. S'ensuit un flux onirique d'images, de voix et de sons — nos guides dans le royaume des esprits. Allooloo nous invite avec générosité à être les témoins de ses liens les plus intimes : avec sa culture, sa lignée et son savoir ancestral. Au centre de ce réseau de parenté se trouve sa mère, dont les enseignements et les pratiques taïnos persistent malgré les tentatives coloniales de déformation et d'effacement. « Vous nous avez enveloppés de folklore haïtien, de chansons créoles qui nous fascinaient, nous effrayaient, nous faisaient nous sentir aimés, protégés et forts, nous assurant le courage, nous assurant des racines profondes malgré la distance. Même si l'on nous dit encore que nous avons disparu, nous continuons à vivre. »
En contemplant la vie de sa mère et en racontant leur relation par le biais du cinéma, Allooloo donne forme à la souveraineté autochtone et nous met au défi de reconnaître que nous ne sommes qu'une partie d'un tout bien plus grand, bien plus sage. Elle déclare ainsi : « J'en suis venue à savoir que ce que nous sommes est, par essence, indestructible et profond. »
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