Au milieu des plaisirs de l'été et des ébats de ses enfants, une jeune femme s'interroge sur la signification de sa vie d'épouse et de mère, et sur ses chances de bonheur. Tourné au cours des années 1960, ce film mettant en vedette Monique Mercure et Marc Favreau dépeint la « condition féminine » sous plusieurs aspects.
Réalisateur | Fernand Dansereau |
Acteur | Naomie Décarie-Daigneault |
Partager sur |
Ça n’est pas le temps des romans est pour moi un merveilleux souvenir. Un souvenir familial d’abord et avant tout puisque ce sont mes frères et sœurs et moi-même qui « jouons » les enfants de Monique Mercure dans le film.
C’est aussi une leçon de liberté. Pour la petite histoire, après l’ambitieux Le festin des morts qui n’avait pas obtenu le succès escompté, le patron du programme français de l’Office national du film a convoqué Fernand pour lui indiquer que visiblement, il n’avait pas beaucoup de talent pour le cinéma. Magnanime, le patron offrait à Fernand une année de salaire pour qu’il se trouve un job ailleurs, ainsi qu’un petit budget pour faire un dernier film.
Ce contexte a procuré à Fernand une immense liberté dont il a pleinement profité. Dans ce film féministe avant l’heure (mais écrit par un homme), Fernand parle en terme à peine voilé de son couple – plus précisément de ce qu’il comprend de ce que vit sa femme –, de sa famille et des choix qui se présentent devant lui.
Mais c’est surtout dans la facture du film qu’il se permet toutes les audaces. Séquences oniriques, décrochage, jump cut; le film est vibrant de couleur, de vie et du désir de communiquer l’intime, le vrai.
Et, pour poursuivre la petite histoire, comme le film a gagné un prix prestigieux à Tours, Fernand n’a finalement pas eu à changer de job!
Bernard Dansereau
Ça n’est pas le temps des romans est pour moi un merveilleux souvenir. Un souvenir familial d’abord et avant tout puisque ce sont mes frères et sœurs et moi-même qui « jouons » les enfants de Monique Mercure dans le film.
C’est aussi une leçon de liberté. Pour la petite histoire, après l’ambitieux Le festin des morts qui n’avait pas obtenu le succès escompté, le patron du programme français de l’Office national du film a convoqué Fernand pour lui indiquer que visiblement, il n’avait pas beaucoup de talent pour le cinéma. Magnanime, le patron offrait à Fernand une année de salaire pour qu’il se trouve un job ailleurs, ainsi qu’un petit budget pour faire un dernier film.
Ce contexte a procuré à Fernand une immense liberté dont il a pleinement profité. Dans ce film féministe avant l’heure (mais écrit par un homme), Fernand parle en terme à peine voilé de son couple – plus précisément de ce qu’il comprend de ce que vit sa femme –, de sa famille et des choix qui se présentent devant lui.
Mais c’est surtout dans la facture du film qu’il se permet toutes les audaces. Séquences oniriques, décrochage, jump cut; le film est vibrant de couleur, de vie et du désir de communiquer l’intime, le vrai.
Et, pour poursuivre la petite histoire, comme le film a gagné un prix prestigieux à Tours, Fernand n’a finalement pas eu à changer de job!
Bernard Dansereau
Français