Sur le coup d’une rupture, les âmes humaines paraissent irréconciliables. Où trouver conseil? Suivant un trajet entre la flânerie et la quête, un jeune homme traverse son quartier à une heure tardive. Au hasard des rues et des appartements, des inconnus et des amis se livrent et se racontent. Rencontres, confidences, fuites : la nuit d’automne agit comme révélateur.
Réalisateur | Jean-François Lesage |
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Il était une fois, le Mile End. Et dans ce Mile End habitait un homme prénommé Severyan. Il y vivait une rupture amoureuse, chagriné, le cœur fendu. Un soir, lorsque la lune se montra, il sortit de par les rues et sillonna son quartier hétéroclite, dans lequel il poursuivit ses tourbillons nuit après nuit – c’était un être qui se déplaçait rarement le jour. Il allait de rencontre en rencontre, de partys en flâneries solitaires, de chats en musicien.e.s, de voie ferrée en ruelles. Son avancée semblait si hasardeuse qu’on aurait presque eu envie de lui proposer de petits cailloux blancs pour qu’il les sème derrière lui en guise de repères. Mais Severyan n’avançait pas seul. Il était suivi par une caméra et un cinéaste gourmand de conjonctures nouvelles. Il leur servait de prétexte pour pénétrer l’intimité de multiples personnages bigarrés, croisés au hasard de leur progression. Ce trio avançait sans relâche, en quête d’une authenticité brute et de réflexions sur la fidélité en amour. Un trio qui, vous allez voir, vécut heureux et eut beaucoup d’enfants.
Gabrielle Ouimet
Directrice artistique de Tënk
Il était une fois, le Mile End. Et dans ce Mile End habitait un homme prénommé Severyan. Il y vivait une rupture amoureuse, chagriné, le cœur fendu. Un soir, lorsque la lune se montra, il sortit de par les rues et sillonna son quartier hétéroclite, dans lequel il poursuivit ses tourbillons nuit après nuit – c’était un être qui se déplaçait rarement le jour. Il allait de rencontre en rencontre, de partys en flâneries solitaires, de chats en musicien.e.s, de voie ferrée en ruelles. Son avancée semblait si hasardeuse qu’on aurait presque eu envie de lui proposer de petits cailloux blancs pour qu’il les sème derrière lui en guise de repères. Mais Severyan n’avançait pas seul. Il était suivi par une caméra et un cinéaste gourmand de conjonctures nouvelles. Il leur servait de prétexte pour pénétrer l’intimité de multiples personnages bigarrés, croisés au hasard de leur progression. Ce trio avançait sans relâche, en quête d’une authenticité brute et de réflexions sur la fidélité en amour. Un trio qui, vous allez voir, vécut heureux et eut beaucoup d’enfants.
Gabrielle Ouimet
Directrice artistique de Tënk