Quelle valeur – rayonnante ou destructrice – les femmes accordent-elles à l'amour dans leur vie? Le choix du mariage leur permet-il de se réaliser pleinement? La maternité peut-elle être dissociée de la relation avec l'homme, voire refusée? Pour éclairer ces questions, et bien d'autres encore, quatre femmes en quête de leur libération, appartenant à la génération des 28-30 ans au début des années 1970, s'expriment en toute liberté. Quatre portraits de femme qui dévoilent, au-delà des schèmes traditionnels de vie, bien des modes de relations possibles.
Réalisateurs | Mireille Dansereau, Mireille Dansereau |
Acteurs | Maude Trottier, Maude Trottier, Rachel Samson, Rachel Samson |
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Après plusieurs mois à tourner des portraits qui l’inspiraient peu dans le cadre de la série En tant que femmes initiée par Anne Claire Poirier à l’ONF, Mireille Dansereau décide de se tourner vers ses amies, vers leurs préoccupations par rapport aux relations amoureuses, à la contraception, à la création, au fait de faire des enfants. Dans J’me marie, j’me marie pas, Francine Larivée (artiste et créatrice de La chambre nuptiale [1976]), Linda Gaboriau (traductrice et conseillère dramaturgique), Jocelyne Lepage (journaliste) et Tanya Mackay (cinéaste) forment un quadriptyque de femmes de vingt-huit, trente ans. S’ouvrent alors des vignettes sur leurs vies, et l’on accède, par une modalité conversationnelle, à leurs réflexions en chantier sur leur identité, sur leurs façons d’être en relation, sur leurs propres configurations parentales (monoparentalité, sans enfant, en coparentalité hétéro), en différenciation ou en correspondance avec les rôles traditionnels et les discours tenus par leurs parents.
Pas même dix ans après la fin du devoir d’obéissance au mari dans le Code civil, trois ans après la décriminalisation de la contraception et bien avant le mariage gai (2004) et l’union civile au Québec (2002), Dansereau, en intervieweuse attentive et présente dans le champ, en cœur à cœur, parvient à faire exister des paroles de femmes incarnées, des paroles sincères tantôt libérées, tantôt tâtonnantes, en friche, dont l’écho résonne encore aujourd’hui.
Rachel Samson
Cinéaste d’animation, autrice et programmatrice
Présenté en collaboration avec
Après plusieurs mois à tourner des portraits qui l’inspiraient peu dans le cadre de la série En tant que femmes initiée par Anne Claire Poirier à l’ONF, Mireille Dansereau décide de se tourner vers ses amies, vers leurs préoccupations par rapport aux relations amoureuses, à la contraception, à la création, au fait de faire des enfants. Dans J’me marie, j’me marie pas, Francine Larivée (artiste et créatrice de La chambre nuptiale [1976]), Linda Gaboriau (traductrice et conseillère dramaturgique), Jocelyne Lepage (journaliste) et Tanya Mackay (cinéaste) forment un quadriptyque de femmes de vingt-huit, trente ans. S’ouvrent alors des vignettes sur leurs vies, et l’on accède, par une modalité conversationnelle, à leurs réflexions en chantier sur leur identité, sur leurs façons d’être en relation, sur leurs propres configurations parentales (monoparentalité, sans enfant, en coparentalité hétéro), en différenciation ou en correspondance avec les rôles traditionnels et les discours tenus par leurs parents.
Pas même dix ans après la fin du devoir d’obéissance au mari dans le Code civil, trois ans après la décriminalisation de la contraception et bien avant le mariage gai (2004) et l’union civile au Québec (2002), Dansereau, en intervieweuse attentive et présente dans le champ, en cœur à cœur, parvient à faire exister des paroles de femmes incarnées, des paroles sincères tantôt libérées, tantôt tâtonnantes, en friche, dont l’écho résonne encore aujourd’hui.
Rachel Samson
Cinéaste d’animation, autrice et programmatrice
Présenté en collaboration avec
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