L’histoire de deux personnages que l’on entend, mais qu'on ne voit jamais. Comme un vieux manuscrit caché au fond d’un tiroir, le film commence alors qu’une jeune étudiante filme les marchés de Londres en 1969. 25 ans plus tard, elle invite un homme à visionner le film qui parle de sa jeunesse. Le couple dialogue sur les images de l’époque, un amour naissant se développe alors que le film prend fin. Comme une poupée russe, le film a plusieurs niveaux : la femme qui parle de son passé, le couple qui commente les images et le film lui-même.
Réalisateurs | Mireille Dansereau, Mireille Dansereau |
Acteurs | Maude Trottier, Maude Trottier, Rachel Samson, Rachel Samson |
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Avec des sélections au festival de Rotterdam et à la Mostra de Venise, Les marchés de Londres constitue l’un des films de Mireille Dansereau qui a le plus circulé à l’international. Au milieu des années 1990, la carrière de Dansereau connaît un tournant lorsque cette dernière se met à travailler le réemploi et à s’intéresser à son propre matériel ancien ou inachevé. Les marchés de Londres est un remontage de chutes tournées alors que la cinéaste est étudiante à la maîtrise au Royal College of Art, à Londres, en 1969. En allant à la rencontre des passant·e·s qui font leurs commissions, des poissonniers, des marchands, mais aussi des habitué·e·s qui fréquentent les cafés aux abords des kiosques, les bobines témoignent – avec un petit quelque chose du « candid eye » –, de surgissements et de savoir-faire appliqués, au hasard de la foule qui se ravitaille. Des voix hors champ, des voix fictionnelles (celles de Louise Marleau [qui interprète la monteuse] et de Claude Gauthier) commentent les images, les interrogent dans un temps suspendu. Une sorte de séduction et de rappel à la mémoire s’opère.
Rachel Samson
Cinéaste d’animation, autrice et programmatrice
Présenté en collaboration avec
Avec des sélections au festival de Rotterdam et à la Mostra de Venise, Les marchés de Londres constitue l’un des films de Mireille Dansereau qui a le plus circulé à l’international. Au milieu des années 1990, la carrière de Dansereau connaît un tournant lorsque cette dernière se met à travailler le réemploi et à s’intéresser à son propre matériel ancien ou inachevé. Les marchés de Londres est un remontage de chutes tournées alors que la cinéaste est étudiante à la maîtrise au Royal College of Art, à Londres, en 1969. En allant à la rencontre des passant·e·s qui font leurs commissions, des poissonniers, des marchands, mais aussi des habitué·e·s qui fréquentent les cafés aux abords des kiosques, les bobines témoignent – avec un petit quelque chose du « candid eye » –, de surgissements et de savoir-faire appliqués, au hasard de la foule qui se ravitaille. Des voix hors champ, des voix fictionnelles (celles de Louise Marleau [qui interprète la monteuse] et de Claude Gauthier) commentent les images, les interrogent dans un temps suspendu. Une sorte de séduction et de rappel à la mémoire s’opère.
Rachel Samson
Cinéaste d’animation, autrice et programmatrice
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