Sur les rives du Grand lac des Esclaves, les Dénés ont survécu à plus de 100 ans de colonialisme sauvage. Dans ce décor nordique aride et grandiose, ils doivent se battre pour retrouver leur fierté et le lien qui les unit à la terre qu'ils habitent. Suivant les traces du père oblat René Fumoleau, photographe et écrivain qui a vécu 60 ans avec les Dénés, ce film offre un regard authentique sur la vie du peuple déné, les derniers autochtones qui ont accueilli les colons blancs.
Réalisateur | Nicolas Paquet |
Acteur | Naomie Décarie-Daigneault |
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Pour son 2e long métrage, Nicolas, fidèle, fait encore appel à mon jugement, à ma collaboration. Je me souviens de Nicolas, à la fin de La règle d’or, son premier long métrage, me disant: « Natacha, mon prochain film, j’aimerais le monter proche de chez moi. » Me voilà deux ou trois ans après, à Rivière-du-Loup, installée dans une belle vieille maison, salle de montage au rez-de-chaussée, chambre à l’étage, pour un voyage.
Un double dépaysement, car je passais mes journées, via les images, dans les Territoires du Nord-Ouest, à Łutselk'e. Je découvrais un territoire, une culture, une communauté; les Dénés. Par le montage de ce film, j’ai appris les luttes, les traités, les histoires tristes, la résilience et l’humour d’une nouvelle génération de gens revendiquant leur attachement et les liens profonds qui les unissent à leur territoire. Un respect et une pensée à long terme qui devraient nous faire réfléchir, nous servir de modèle. Une expérience qui m'a ouvert les yeux sur une réalité qui m’était étrangère à l’époque. Tout en douceur, tout en respect, comme les Dénés rencontrés.
Petite fierté partagée... Lors de la première, le directeur photo Francois Vincelette m’a dit combien il avait apprécié que j’aille chercher et mettre en valeur des plans qu’il avait volés, sans fonction précise, entre deux actions à tourner. Ça m’est resté et j’ai toujours essayé, par la suite, de garder cette bonne habitude en montage.
Natacha Dufaux
Monteuse
Pour son 2e long métrage, Nicolas, fidèle, fait encore appel à mon jugement, à ma collaboration. Je me souviens de Nicolas, à la fin de La règle d’or, son premier long métrage, me disant: « Natacha, mon prochain film, j’aimerais le monter proche de chez moi. » Me voilà deux ou trois ans après, à Rivière-du-Loup, installée dans une belle vieille maison, salle de montage au rez-de-chaussée, chambre à l’étage, pour un voyage.
Un double dépaysement, car je passais mes journées, via les images, dans les Territoires du Nord-Ouest, à Łutselk'e. Je découvrais un territoire, une culture, une communauté; les Dénés. Par le montage de ce film, j’ai appris les luttes, les traités, les histoires tristes, la résilience et l’humour d’une nouvelle génération de gens revendiquant leur attachement et les liens profonds qui les unissent à leur territoire. Un respect et une pensée à long terme qui devraient nous faire réfléchir, nous servir de modèle. Une expérience qui m'a ouvert les yeux sur une réalité qui m’était étrangère à l’époque. Tout en douceur, tout en respect, comme les Dénés rencontrés.
Petite fierté partagée... Lors de la première, le directeur photo Francois Vincelette m’a dit combien il avait apprécié que j’aille chercher et mettre en valeur des plans qu’il avait volés, sans fonction précise, entre deux actions à tourner. Ça m’est resté et j’ai toujours essayé, par la suite, de garder cette bonne habitude en montage.
Natacha Dufaux
Monteuse
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