La moindre des choses


Image de couverture La moindre des choses

Au cours de l'été 1995, fidèles à ce qui est désormais devenu une tradition, pensionnaires et soignants de la clinique psychiatrique de La Borde se rassemblent pour préparer la pièce de théâtre qu'ils joueront le 15 août. Au fil des répétitions, le film retrace les hauts et les bas de cette aventure. Mais au-delà du théâtre, il raconte la vie à La Borde, celle de tous les jours, le temps qui passe, les petits riens, la solitude et la fatigue, mais aussi les moments de gaieté, les rires, l'humour dont se parent certains pensionnaires, et l'attention profonde que chacun porte à l'autre.

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Nicolas Philibert

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« Quand les choses humaines sont à l'étroit dans les mots, le langage explose », nous dit "L’Opérette" de Gombrowicz, montée cet été-là par les patients de la clinique de La Borde. Les égarés, les lunatiques, qui vivent dans cet espace auquel le langage ne réfère plus guère, nous prennent à témoin et questionnent la caméra de Philibert : « Tu filmes, Nicolas? » Les préjugés sont suspendus car les fous ne sont plus tenus à l’écart, mais exigent des témoins. « On est entre nous. Et vous êtes entre nous aussi maintenant », nous confirme Michel, philosophe, en guise de fermeture. Pour le spectateur, une porosité est induite. Ce n’est pas le dedans d’une institution totalisante qui nous est dévoilé, mais le dehors du langage, rendu visible par ces corps des fous d’hier, redevenus sujets aujourd’hui, à la faveur d’un lieu d’asile qui cherche à désaliéner. Un film sublime sur le soin et sur les limites du langage.

 

 

 

Naomie Décarie-Daigneault
Directrice artistique de Tënk

 

 

 

  • Année 1997
  • Pays France
  • Durée 99
  • Producteur Les Films d'Ici
  • Langue Français
  • Résumé court Pensionnaires et soignants de la clinique psychiatrique de La Borde se rassemblent pour préparer une pièce de théâtre de Gombrowicz.
  • Compositeur André Giroud
  • Programmateur Naomie Décarie-Daigneault|aucune;

« Quand les choses humaines sont à l'étroit dans les mots, le langage explose », nous dit "L’Opérette" de Gombrowicz, montée cet été-là par les patients de la clinique de La Borde. Les égarés, les lunatiques, qui vivent dans cet espace auquel le langage ne réfère plus guère, nous prennent à témoin et questionnent la caméra de Philibert : « Tu filmes, Nicolas? » Les préjugés sont suspendus car les fous ne sont plus tenus à l’écart, mais exigent des témoins. « On est entre nous. Et vous êtes entre nous aussi maintenant », nous confirme Michel, philosophe, en guise de fermeture. Pour le spectateur, une porosité est induite. Ce n’est pas le dedans d’une institution totalisante qui nous est dévoilé, mais le dehors du langage, rendu visible par ces corps des fous d’hier, redevenus sujets aujourd’hui, à la faveur d’un lieu d’asile qui cherche à désaliéner. Un film sublime sur le soin et sur les limites du langage.

 

 

 

Naomie Décarie-Daigneault
Directrice artistique de Tënk

 

 

 

  • Année 1997
  • Pays France
  • Durée 99
  • Producteur Les Films d'Ici
  • Langue Français
  • Résumé court Pensionnaires et soignants de la clinique psychiatrique de La Borde se rassemblent pour préparer une pièce de théâtre de Gombrowicz.
  • Compositeur André Giroud
  • Programmateur Naomie Décarie-Daigneault|aucune;

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