Ce court métrage de danse transpose à l’écran trois duos à la fois sensuels et brutaux. Trois histoires se chevauchent pour raconter le souvenir; ce qu’il reste des sensations nostalgiques de leur union. Les chorégraphies y subliment les fissures que l’expérience humaine engendre et qui se sédimentent en nous comme autant de vestiges affectifs.
Réalisateurs | Virginie Brunelle, Virginie Brunelle |
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Avec ce premier film, Virginie Brunelle transpose son génie à l’écran dans la réalisation du court métrage Réminiscences, un récit dansé évoquant la nostalgie sensorielle de trois binômes distincts. Dans une fresque tout en nature alliant terre, sable et campagne, trois couples naviguent les souvenirs de leurs unions respectives. De frissons en étreintes, ces corps voyagent dans les lourdes et douces bribes de leurs histoires.
La force de la proposition réside dans sa simplicité. Par l’entremise de l'œil appliqué d’Alexandre Nour Desjardins, nous savourons les émotions brutes qui émanent de la pratique artistique de Brunelle. Dans une esthétique épurée, nous découvrons les tergiversations accompagnant parfois l’expérience amoureuse et humaine. Bien qu’un caractère plus sombre s’en dégage, on nous raconte également l’apesanteur et la délivrance du lâcher-prise des souvenirs, remords et regrets qui habitent ces relations.
Avec une tendre poésie personnelle, Brunelle nous expose une fois de plus la richesse de ses chorégraphies organiques et intuitives, par le biais de ce triptyque rempli d’humanité. Ce n’est sans doute pas un hasard si ces trois tableaux sous les nuages laissent entrevoir un soleil radieux, en gage d’un regard neuf porté sur l’avenir.
Laurence Gagné-Frégeau
Directrice générale adjointe
Plein(s) Écran(s)
Avec ce premier film, Virginie Brunelle transpose son génie à l’écran dans la réalisation du court métrage Réminiscences, un récit dansé évoquant la nostalgie sensorielle de trois binômes distincts. Dans une fresque tout en nature alliant terre, sable et campagne, trois couples naviguent les souvenirs de leurs unions respectives. De frissons en étreintes, ces corps voyagent dans les lourdes et douces bribes de leurs histoires.
La force de la proposition réside dans sa simplicité. Par l’entremise de l'œil appliqué d’Alexandre Nour Desjardins, nous savourons les émotions brutes qui émanent de la pratique artistique de Brunelle. Dans une esthétique épurée, nous découvrons les tergiversations accompagnant parfois l’expérience amoureuse et humaine. Bien qu’un caractère plus sombre s’en dégage, on nous raconte également l’apesanteur et la délivrance du lâcher-prise des souvenirs, remords et regrets qui habitent ces relations.
Avec une tendre poésie personnelle, Brunelle nous expose une fois de plus la richesse de ses chorégraphies organiques et intuitives, par le biais de ce triptyque rempli d’humanité. Ce n’est sans doute pas un hasard si ces trois tableaux sous les nuages laissent entrevoir un soleil radieux, en gage d’un regard neuf porté sur l’avenir.
Laurence Gagné-Frégeau
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