Zaïre, janvier 1993. La famille de Rachel, jeune Française de 8 ans, vit à Kinshasa dans une maison qui donne sur le fleuve Congo. Après la routine habituelle, la ville subit un pillage violent par des militaires zaïrois. Par chance, la famille de Rachel échappe à leur violence. Elle, sa mère et sa sœur sont mises en sureté à l’ambassade de France et attendent que les évènements se calment. Malgré le tumulte environnant, Rachel explore dans les jardins de l’ambassade un nouvel univers et de nouvelles émotions. Dans la découverte des corps, du sien comme celui des autres, de la vie et de la mort, de la sensualité et de la fragilité, Rachel se rappelle. Elle écrit, elle dessine. Les fantômes du Zaïre refont surface alors qu'elle tente de raconter... pour ensuite oublier.
Réalisateur | Éléonore Goldberg |
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« Certains écrivent pour se souvenir.
J’ai écrit... et ensuite, j’ai oublié. »
Voyage sensoriel au cœur d’un événement traumatique de l’enfance, *La saison des hibiscus* se vit comme un exercice de mémoire composé de réminiscences poétiques, entre innocence et gravité.
Inspiré d’expériences vécues, le film reprend des extraits choisis de *Maisons fauves*, premier roman de la réalisatrice Éléonore Goldberg, pour creuser l’essence même du souvenir. L’animation épurée surprend par des élans de virtuosité qui agissent comme des éclats de lucidité remontant à la surface du lac profond que constitue la mémoire. La riche conception sonore et la texture des dessins contribuent à la dimension haptique des images qui nous révèlent toute l’émotion et les sensations de ces moments vécus, oubliés, puis retrouvés. Mieux que les mots ne pourraient le faire.
Jason Burnham
Assistant à la programmation de Tënk
« Certains écrivent pour se souvenir.
J’ai écrit... et ensuite, j’ai oublié. »
Voyage sensoriel au cœur d’un événement traumatique de l’enfance, *La saison des hibiscus* se vit comme un exercice de mémoire composé de réminiscences poétiques, entre innocence et gravité.
Inspiré d’expériences vécues, le film reprend des extraits choisis de *Maisons fauves*, premier roman de la réalisatrice Éléonore Goldberg, pour creuser l’essence même du souvenir. L’animation épurée surprend par des élans de virtuosité qui agissent comme des éclats de lucidité remontant à la surface du lac profond que constitue la mémoire. La riche conception sonore et la texture des dessins contribuent à la dimension haptique des images qui nous révèlent toute l’émotion et les sensations de ces moments vécus, oubliés, puis retrouvés. Mieux que les mots ne pourraient le faire.
Jason Burnham
Assistant à la programmation de Tënk