Un homme réfléchit à son passé. Inspirée par l'amour de son grand-père pour la documentation et l'archivage - autant symboliques que matériels - , la réalisatrice crée une ode à l'impermanence. Composé d'archives vidéo familiales tournées par son grand-père et basé sur des faits réels, le film rend hommage au pouvoir d'une connexion qui peut transcender la matière et le temps.
Réalisateur | Jane Bau |
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« Le temps existe que parce qu'il tend à n'être plus. » disait Saint-Augustin dans ses fameuses Confessions.
C’est à une méditation poétique en réplique aux apories du temps que nous convie Jane Bau dans ce court métrage très personnel qui explore le souvenir par le pouvoir discursif des images.
Comment l’empreinte d’un être aimé disparu s’encre-t-elle en nous? La jeune cinéaste y répond en mettant en relation des images d’archive de sa grand-mère décédée avec le présent filmé de son grand-père vaquant silencieusement à ses occupations. Dans le calme de sa maison baignée d’une douce lumière qui appelle au voyage intérieur, on assiste aux brèches temporelles de la mémoire de l’homme qui se souvient. De petits éclats de survivance qui ressurgissent au détour d’une pièce, d’un objet, d’un geste ou d’un rayon de soleil, nous rappelant la puissance unique de la captation filmique comme moyen d’embaumer le réel et déjouer, ne serait-ce que poétiquement, la fatalité du temps.
Jason Burnham
Coordonnateur de programmation de Tënk
« Le temps existe que parce qu'il tend à n'être plus. » disait Saint-Augustin dans ses fameuses Confessions.
C’est à une méditation poétique en réplique aux apories du temps que nous convie Jane Bau dans ce court métrage très personnel qui explore le souvenir par le pouvoir discursif des images.
Comment l’empreinte d’un être aimé disparu s’encre-t-elle en nous? La jeune cinéaste y répond en mettant en relation des images d’archive de sa grand-mère décédée avec le présent filmé de son grand-père vaquant silencieusement à ses occupations. Dans le calme de sa maison baignée d’une douce lumière qui appelle au voyage intérieur, on assiste aux brèches temporelles de la mémoire de l’homme qui se souvient. De petits éclats de survivance qui ressurgissent au détour d’une pièce, d’un objet, d’un geste ou d’un rayon de soleil, nous rappelant la puissance unique de la captation filmique comme moyen d’embaumer le réel et déjouer, ne serait-ce que poétiquement, la fatalité du temps.
Jason Burnham
Coordonnateur de programmation de Tënk