Au-delà des hautes vallées


Image de couverture Au-delà des hautes vallées

Dans une région reculée de l’Himalaya, les habitant·e·s du village de Maikot se préparent pour la récolte d’un mystérieux champignon aphrodisiaque valant plus que de l’or. Lalita, jeune villageoise et mère de 22 ans, a dû abandonner ses rêves et ses ambitions en raison des pressions sociales venant avec ses responsabilités de jeune mariée. Elle fait ses bagages et joint la caravane du village vers les montagnes et les hautes vallées, dans l’espoir d’offrir une meilleure vie à sa famille grâce à la récolte hasardeuse de ce rare champignon. Ayant pour toile de fond des paysages époustouflants, le film présente un portrait intime et humaniste de personnages qui bravent le vent, le froid et le mal des montagnes pour une chance de gravir l’échelle sociale et réaliser leurs rêves. La récolte sera-t-elle bonne cette année?



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Réalisateurs

Maude Plante-HusarukMaxime Lacoste-Lebuis

Acteur

L'équipe des RVQC

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Ce film est envoûtant, c’est sans équivoque. Il nous propulse à des altitudes vertigineuses où l’Himalaya s’impose et en même temps, il nous plonge dans l’intimité d’une communauté captivante. Mon regard ethnographique est comblé, captivé par la richesse du quotidien et par l’ingéniosité de ces habitant·e·s à s’ancrer dans un milieu aussi extrême.

Nous transhumons avec eux et partons à la rencontre de cet être fongique, à l’origine une chenille, parasitée et transformée en champignon, considérée comme un trésor médicinal : le yarsagumbu.

C’est là tout le défi de réaliser un film loin de sa propre culture : je voudrais aller au-delà de l’exotisme, en étant consciente des représentations que nous façonnons comme spectateur·trice. Subséquemment, je m’interroge sur ce que je perçois, j'interprète et construis au sujet de cette communauté. Et dans ce contexte-ci, la tâche est complexifiée par le fait que la relation entre filmeur·euse·s et filmé·e·s est invisible. Or, si la beauté de l’arrière-plan nous captive, elle s’accompagne aussi des tensions que le yarsagumbu semble incarner, révélant des transformations économiques et culturelles dont il est difficile de savoir si elles sont véritablement souhaitées.

Néanmoins, c’est un film-voyage que je partagerais à l’anthropologue Anna Tsing, elle-même captivée par les relations entre le règne fongique et humain (Le champignon de la fin du monde, 2015); je présume qu’il lui plairait tout comme à moi, parce qu’il fait entrer en scène, ce fascinant yarsagumbu et les relations qu’ils tissent.

 

Sylvie Lapointe
Cinéaste

 

 

Présenté en collaboration avec

 


  • Français

    Français

    1h23

    Langue : Français
  • English

    English

    1h23

    Langue : English
  • Année 2021
  • Pays Québec
  • Durée 83
  • Producteur Maude Plante-Husaruk et Maxime Lacoste-Lebuis
  • Langue Népalais, Kham Magar
  • Sous-titres Français, Anglais
  • Résumé court Dans une région reculée de l’Himalaya, les habitant·e·s du village de Maikot se préparent pour la récolte d’un mystérieux champignon aphrodisiaque valant plus que de l’or.
  • Mention festival Prix Nouveaux Regards · RIDM 2021

Ce film est envoûtant, c’est sans équivoque. Il nous propulse à des altitudes vertigineuses où l’Himalaya s’impose et en même temps, il nous plonge dans l’intimité d’une communauté captivante. Mon regard ethnographique est comblé, captivé par la richesse du quotidien et par l’ingéniosité de ces habitant·e·s à s’ancrer dans un milieu aussi extrême.

Nous transhumons avec eux et partons à la rencontre de cet être fongique, à l’origine une chenille, parasitée et transformée en champignon, considérée comme un trésor médicinal : le yarsagumbu.

C’est là tout le défi de réaliser un film loin de sa propre culture : je voudrais aller au-delà de l’exotisme, en étant consciente des représentations que nous façonnons comme spectateur·trice. Subséquemment, je m’interroge sur ce que je perçois, j'interprète et construis au sujet de cette communauté. Et dans ce contexte-ci, la tâche est complexifiée par le fait que la relation entre filmeur·euse·s et filmé·e·s est invisible. Or, si la beauté de l’arrière-plan nous captive, elle s’accompagne aussi des tensions que le yarsagumbu semble incarner, révélant des transformations économiques et culturelles dont il est difficile de savoir si elles sont véritablement souhaitées.

Néanmoins, c’est un film-voyage que je partagerais à l’anthropologue Anna Tsing, elle-même captivée par les relations entre le règne fongique et humain (Le champignon de la fin du monde, 2015); je présume qu’il lui plairait tout comme à moi, parce qu’il fait entrer en scène, ce fascinant yarsagumbu et les relations qu’ils tissent.

 

Sylvie Lapointe
Cinéaste

 

 

Présenté en collaboration avec

 


  • Français

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    Durée : 1h23
    Langue : Français
    1h23
  • English

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    Durée : 1h23
    Langue : English
    1h23
  • Année 2021
  • Pays Québec
  • Durée 83
  • Producteur Maude Plante-Husaruk et Maxime Lacoste-Lebuis
  • Langue Népalais, Kham Magar
  • Sous-titres Français, Anglais
  • Résumé court Dans une région reculée de l’Himalaya, les habitant·e·s du village de Maikot se préparent pour la récolte d’un mystérieux champignon aphrodisiaque valant plus que de l’or.
  • Mention festival Prix Nouveaux Regards · RIDM 2021

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