Depuis plus de quarante ans, Jacques Duhoux, pionnier des expéditions nordiques québécoises, vit seul en autonomie au pied des monts Uapishka (Groulx). Aujourd’hui, à 85 ans, il persiste à vivre en marge du monde, malgré un déclin inéluctable. Film-hommage à un véritable monument de l’exploration nordique, _Jacques_ nous parle de l’équilibre délicat entre la nature, la vieillesse et la recherche de liberté.
Réalisateur | Lysandre Leduc-Boudreau |
Acteur | L'équipe des RVQC |
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En tant que cinéphile, je dois avouer que le « portrait filmé » n'est pas un genre qui me captive généralement. Souvent, ces œuvres tentent, à tort, de dresser un tableau exhaustif de la vie du sujet, ce qui donne l’impression d'assister à une « page Wikipédia filmée ».
Pour ma part, je fais le voyage quand le lien singulier tissé par le (la) cinéaste avec leur personnage s'inscrit dans le film même. Et c’est ce qui se passe avec le film Jacques.
Pour son premier long métrage, la réalisatrice Lysandre Leduc-Boudreau rend hommage à ce grand homme, Jacques Duhoux en nous révélant par fines touches ses choix de mode de vie. Le film s’emploie à capter le lien entre l’homme, la nature et le vieillissement qui menace petit à petit la possibilité de maintenir ce choix. Comment vivre seul dans le bois à 85 ans? Bien que ses réalisations, ses combats pour l'écologie, et le réseau social qui en découle soient brièvement mentionnés — et pourraient inspirer de nombreux reportages — le spectateur est ici convié à partager l'intimité d'un iconoclaste peu loquace, immergé dans un cadre nordique et intemporel capturée avec splendeur par la directrice photo Isabelle Stachtchenko.
L’atmosphère sereine dans laquelle le montage reflète le rythme de vie de Jacques est ponctuée de silences apaisants réellement bienvenus. Ce film représente une pause, une méditation tranquille grâce à la rencontre d’un être à part. Profitez bien de ce moment de visionnement.
Colette Loumède
Programmatrice documentaire
Rendez-Vous Québec Cinéma
En tant que cinéphile, je dois avouer que le « portrait filmé » n'est pas un genre qui me captive généralement. Souvent, ces œuvres tentent, à tort, de dresser un tableau exhaustif de la vie du sujet, ce qui donne l’impression d'assister à une « page Wikipédia filmée ».
Pour ma part, je fais le voyage quand le lien singulier tissé par le (la) cinéaste avec leur personnage s'inscrit dans le film même. Et c’est ce qui se passe avec le film Jacques.
Pour son premier long métrage, la réalisatrice Lysandre Leduc-Boudreau rend hommage à ce grand homme, Jacques Duhoux en nous révélant par fines touches ses choix de mode de vie. Le film s’emploie à capter le lien entre l’homme, la nature et le vieillissement qui menace petit à petit la possibilité de maintenir ce choix. Comment vivre seul dans le bois à 85 ans? Bien que ses réalisations, ses combats pour l'écologie, et le réseau social qui en découle soient brièvement mentionnés — et pourraient inspirer de nombreux reportages — le spectateur est ici convié à partager l'intimité d'un iconoclaste peu loquace, immergé dans un cadre nordique et intemporel capturée avec splendeur par la directrice photo Isabelle Stachtchenko.
L’atmosphère sereine dans laquelle le montage reflète le rythme de vie de Jacques est ponctuée de silences apaisants réellement bienvenus. Ce film représente une pause, une méditation tranquille grâce à la rencontre d’un être à part. Profitez bien de ce moment de visionnement.
Colette Loumède
Programmatrice documentaire
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