Gabriele a treize ans et souhaite ardemment faire ses preuves. Il choisit de passer l'été dans les montagnes pour s'occuper du bétail et revient chez lui transformé. Parsemé de tours de force et de moments de tendresse inattendus, _Il passo_ raconte une histoire insolite sur le passage à l'âge adulte, dans un monde appelé à disparaître.
Réalisateurs | Mattia Colombo, Francesco Ferri, Alessandra Locatelli |
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Sous des allures de symphonie pastorale, le monde dépeint dans Il Passo n’échappe pas aux dures lois du groupe social. Le jeune Gabriele cherche à se tailler une place dans un monde rude, où le manque de sommeil, la faim et les tâches physiques dictent un quotidien austère pour un jeune adolescent. Or le décor qui entoure le labeur quotidien transforme les épreuves de l’apprentissage en un conte suspendu entre ciel et terre. Et Gabriele mime les gestes, feint l’indifférence devant les brusqueries, bombe le torse en retenant ses larmes. Période ingrate et cruelle que cette sortie de l’enfance! Au milieu du bétail et des montagnes, on y trouve le réconfort d’un monde ramené à ses plus simples dimensions, irréductiblement physique, où le corps social s’éprouve plus qu’il ne se fantasme. Mais malgré la nostalgie éprouvée, on y sent bien que les choses n’y sont pas plus simples, hélas.
Naomie Décarie-Daigneault
Directrice artistique de Tënk
Avec le soutien de
Sous des allures de symphonie pastorale, le monde dépeint dans Il Passo n’échappe pas aux dures lois du groupe social. Le jeune Gabriele cherche à se tailler une place dans un monde rude, où le manque de sommeil, la faim et les tâches physiques dictent un quotidien austère pour un jeune adolescent. Or le décor qui entoure le labeur quotidien transforme les épreuves de l’apprentissage en un conte suspendu entre ciel et terre. Et Gabriele mime les gestes, feint l’indifférence devant les brusqueries, bombe le torse en retenant ses larmes. Période ingrate et cruelle que cette sortie de l’enfance! Au milieu du bétail et des montagnes, on y trouve le réconfort d’un monde ramené à ses plus simples dimensions, irréductiblement physique, où le corps social s’éprouve plus qu’il ne se fantasme. Mais malgré la nostalgie éprouvée, on y sent bien que les choses n’y sont pas plus simples, hélas.
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