*Intervention clandestine* est un documentaire qui cherche à traduire l'état d'esprit du peuple brésilien face à la réalité sociale et politique du pays en pleine campagne pour les élections de 2006. Une large réflexion se dégage des voix anonymes prises au hasard dans la foule. Des gens ordinaires, de différentes professions, avec des visions différentes, qui parlent à la caméra de leurs impressions, de leurs désirs et de leurs frustrations, discutant des politiciens, du vote, de la corruption, de la méfiance et de l'avenir du Brésil.
Réalisateur | Eryk Rocha |
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Fils de Glauber Rocha, cinéaste clé du mouvement Cinema Novo au Brésil, Erik Rocha semble avoir hérité de la vitalité esthétique et de l'engagement fébrile du cinéma de son père. Dans Intervalo Clandestino, caméra à la main, le réalisateur sillonne les rues de la ville de Rio de Janeiro, captant une réflexion collective sur les contradictions du scénario politique du pays. Sous la forme d'une œuvre sensorielle au paysage sonore riche, une cacophonie de voix dissonantes émerge, oscillant entre le scepticisme et l'espoir d'une population délaissée face à l'avenir du pays. Le film a été tourné il y a près de 20 ans, lors du processus électoral qui a élu le premier président de gauche de l'histoire du Brésil. Et s'il est vrai que l'estime de soi des Brésilien.ne.s a fait un bond dans les années qui ont suivi la production de l'œuvre, en la voyant à la lumière du panorama actuel, il est possible d'identifier quelques germes de ce qui frappe présentement le pays: la montée de l'extrême droite, la dangereuse fusion entre la politique et la religion, voire l'échec de la démocratie.
Le collectif de programmation des RIDM
Présenté en collaboration avec les
Fils de Glauber Rocha, cinéaste clé du mouvement Cinema Novo au Brésil, Erik Rocha semble avoir hérité de la vitalité esthétique et de l'engagement fébrile du cinéma de son père. Dans Intervalo Clandestino, caméra à la main, le réalisateur sillonne les rues de la ville de Rio de Janeiro, captant une réflexion collective sur les contradictions du scénario politique du pays. Sous la forme d'une œuvre sensorielle au paysage sonore riche, une cacophonie de voix dissonantes émerge, oscillant entre le scepticisme et l'espoir d'une population délaissée face à l'avenir du pays. Le film a été tourné il y a près de 20 ans, lors du processus électoral qui a élu le premier président de gauche de l'histoire du Brésil. Et s'il est vrai que l'estime de soi des Brésilien.ne.s a fait un bond dans les années qui ont suivi la production de l'œuvre, en la voyant à la lumière du panorama actuel, il est possible d'identifier quelques germes de ce qui frappe présentement le pays: la montée de l'extrême droite, la dangereuse fusion entre la politique et la religion, voire l'échec de la démocratie.
Le collectif de programmation des RIDM
Présenté en collaboration avec les
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