C’est l’histoire d’un mec qui va mourir… Peut-être.
Réalisateur | Bruno Tondeur |
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Hypocondrie, panique et angoisse grouillante. La scène écœurante d’un baiser nous entraîne dans une marée de glaires, fluides, contacts humains humides et toussotements qui, en 2020, semblent si éloignés de notre quotidien aseptisé de gel hydroalcoolique. Bruno Tondeur continue d’explorer avec humour l’univers cru, absurde et gluant qu’il avait développé dans son précédent court métrage, *Deep Space*. Avec ses couleurs acidulées et un *stop motion* bien placé, *Sous le cartilage des côtes* transpire le malaise alors que les lignes se transforment au rythme de l’anxiété de son personnage principal. Les extraits quasi expérimentaux, textures et matières mixtes, et le travail sonore recherché complexifient le résultat en mobilisant tous nos sens. On se surprendra à se grattouiller le dos entre deux scènes.
Doriane Biot
Consultante à la programmation des Sommets du cinéma d’animation
Hypocondrie, panique et angoisse grouillante. La scène écœurante d’un baiser nous entraîne dans une marée de glaires, fluides, contacts humains humides et toussotements qui, en 2020, semblent si éloignés de notre quotidien aseptisé de gel hydroalcoolique. Bruno Tondeur continue d’explorer avec humour l’univers cru, absurde et gluant qu’il avait développé dans son précédent court métrage, *Deep Space*. Avec ses couleurs acidulées et un *stop motion* bien placé, *Sous le cartilage des côtes* transpire le malaise alors que les lignes se transforment au rythme de l’anxiété de son personnage principal. Les extraits quasi expérimentaux, textures et matières mixtes, et le travail sonore recherché complexifient le résultat en mobilisant tous nos sens. On se surprendra à se grattouiller le dos entre deux scènes.
Doriane Biot
Consultante à la programmation des Sommets du cinéma d’animation