João est un livreur à vélo qui rêve de posséder sa propre moto. On lui a dit que cela ressemblerait à un film musical. Mais la réalité va vite le rattraper...
Réalisateurs | Leonardo Martinelli, Leonardo Martinelli |
Acteurs | Jason Todd, Jason Todd |
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Il y a quelque chose d’intéressant, je trouve, dans l’ambiguïté qui se dégage du titre même de ce film. Fantasma Neon, en portugais, fais référence à un « fantôme ». Or, de par le fait que cette oeuvre se présente d’abord comme étant une comédie musicale pour ensuite se transformer en une sorte d’allégorie ouvrière tout aussi éclatée qu’inclassable, les personnages comme les spectateur·trice·s se retrouvent inévitablement à nager dans des eaux qui sont de l’ordre du fantasme.
Des fantasmes, João, livreur à vélo, en a beaucoup. Il rêve d’une motocyclette qu’il sait parfaitement ne pas être en mesure d’acheter. Il rêve d’une éventuelle et élusive grève. Il rêve de se débarrasser de son grand sac à dos, emblème par excellence de notre hiérarchisation sociale moderne, car celui ou celle qui le porte, porte le fardeau de vivre sa pauvreté et sa précarité au vu et au su de tous.
Au final, loin d’être une fable misérabiliste, c’est une célébration riche en couleurs, rythmes et chansons que nous offre Leonardo Martinelli, car là où il y a de la souffrance, il y aura toujours des fragments d'humanité. Et ça, ça se fête.
Jason Todd
Directeur artistique
Tënk
Il y a quelque chose d’intéressant, je trouve, dans l’ambiguïté qui se dégage du titre même de ce film. Fantasma Neon, en portugais, fais référence à un « fantôme ». Or, de par le fait que cette oeuvre se présente d’abord comme étant une comédie musicale pour ensuite se transformer en une sorte d’allégorie ouvrière tout aussi éclatée qu’inclassable, les personnages comme les spectateur·trice·s se retrouvent inévitablement à nager dans des eaux qui sont de l’ordre du fantasme.
Des fantasmes, João, livreur à vélo, en a beaucoup. Il rêve d’une motocyclette qu’il sait parfaitement ne pas être en mesure d’acheter. Il rêve d’une éventuelle et élusive grève. Il rêve de se débarrasser de son grand sac à dos, emblème par excellence de notre hiérarchisation sociale moderne, car celui ou celle qui le porte, porte le fardeau de vivre sa pauvreté et sa précarité au vu et au su de tous.
Au final, loin d’être une fable misérabiliste, c’est une célébration riche en couleurs, rythmes et chansons que nous offre Leonardo Martinelli, car là où il y a de la souffrance, il y aura toujours des fragments d'humanité. Et ça, ça se fête.
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