31 décembre 2003. Lucie décide d’écrire une lettre à l’homme qui a abusé d’elle de l’âge de 8 ans à 12 ans et se résout à la lui porter en main propre, où qu’il soit.
Réalisateur | Loïc Darses |
Acteur | Hubert Sabino-Brunette |
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Elle pis son char révèle d’abord un admirable geste de libération personnelle. Documenté par la protagoniste à l’aide d’une caméra Mini DV, ce geste se révèle être un puissant appel à la prise de parole des victimes d’agression, des survivantes, voire à la dénonciation des ordures responsables de ces crimes. Cette œuvre brute et poétique, d'une rare force, est aussi un véritable témoignage créatif d’amour d’un fils envers sa mère. En juxtaposant des images contemporaines aux images filmées une décennie plus tôt par cette dernière, Loïc Darses parvient à l’accompagner a posteriori dans son courageux périple. Il construit alors un dialogue symbolique qui culmine au moment où elle se libère d’une honte qu’elle n’aurait jamais dû porter, dans une fusion de leurs deux voix. Le cinéaste s’immisce directement dans les images de sa mère et provoque une distorsion de l’image qui se fond dans une abstraction de couleurs d’une richesse expressive, démontrant ainsi le pouvoir manifeste et émotif de la création artistique.
Hubert Sabino-Brunette
Enseignant, programmateur
Elle pis son char révèle d’abord un admirable geste de libération personnelle. Documenté par la protagoniste à l’aide d’une caméra Mini DV, ce geste se révèle être un puissant appel à la prise de parole des victimes d’agression, des survivantes, voire à la dénonciation des ordures responsables de ces crimes. Cette œuvre brute et poétique, d'une rare force, est aussi un véritable témoignage créatif d’amour d’un fils envers sa mère. En juxtaposant des images contemporaines aux images filmées une décennie plus tôt par cette dernière, Loïc Darses parvient à l’accompagner a posteriori dans son courageux périple. Il construit alors un dialogue symbolique qui culmine au moment où elle se libère d’une honte qu’elle n’aurait jamais dû porter, dans une fusion de leurs deux voix. Le cinéaste s’immisce directement dans les images de sa mère et provoque une distorsion de l’image qui se fond dans une abstraction de couleurs d’une richesse expressive, démontrant ainsi le pouvoir manifeste et émotif de la création artistique.
Hubert Sabino-Brunette
Enseignant, programmateur
FR-Elle pis son char
EN-Elle pis son char