Isolde est une assistante sociale qui s'adapte aux défis de son nouveau travail lorsqu'elle doit prendre en charge un homme accusé de vol et dont l'audience au tribunal est imminente. Elle fait de son mieux pour l'aider, mais lorsque les deux se rencontrent, elle a du mal à établir un lien.
Réalisateur | Antoine Bourges |
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Les cinéphiles internationaux s'intéressent enfin à Antoine Bourges. Son drame réaliste Concrete Valley a séduit la Berlinale 2023 par son portrait sensible de la communauté immigrante de Toronto. Le film met en scène des acteurs non professionnels aux prises avec leurs drames quotidiens, explorant la façon dont les nouveaux arrivants vivent leur nouveau départ en sol canadien.
Le deuxième long métrage de Bourges, Fail to Appear, mérite d'être (re)considéré pour sa capacité à brouiller les frontières entre fiction et documentaire. Le film met en scène Deragh Campbell, appartenant au même cercle d'artistes qui revitalisent le cinéma indépendant de Toronto, dans le rôle d'une thérapeute dans un centre de réadaptation. (Les cinéphiles avertis remarqueront également le caméo d'Adam Nayman, critique de cinéma à Cinema Scope, dont les écrits sur l'œuvre de Bourges sont incontournables). Bourges privilégie encore une fois le drame banal de la vie quotidienne, alors que Isolde/Campbell jongle entre la nature bureaucratique de son travail et l'écoute empathique nécessaire pour les soins prodigués. Le style d'observation à la volée respecte les expériences des acteurs non professionnels avec lesquels Campbell interagit. La caméra est discrète et, comme Isolde, attentive. Bourges est habile à créer non pas un art qui imite la vie, mais plutôt un art authentique, comme la vie elle-même.
Pat Mullen
Éditeur, POV Magazine
Les cinéphiles internationaux s'intéressent enfin à Antoine Bourges. Son drame réaliste Concrete Valley a séduit la Berlinale 2023 par son portrait sensible de la communauté immigrante de Toronto. Le film met en scène des acteurs non professionnels aux prises avec leurs drames quotidiens, explorant la façon dont les nouveaux arrivants vivent leur nouveau départ en sol canadien.
Le deuxième long métrage de Bourges, Fail to Appear, mérite d'être (re)considéré pour sa capacité à brouiller les frontières entre fiction et documentaire. Le film met en scène Deragh Campbell, appartenant au même cercle d'artistes qui revitalisent le cinéma indépendant de Toronto, dans le rôle d'une thérapeute dans un centre de réadaptation. (Les cinéphiles avertis remarqueront également le caméo d'Adam Nayman, critique de cinéma à Cinema Scope, dont les écrits sur l'œuvre de Bourges sont incontournables). Bourges privilégie encore une fois le drame banal de la vie quotidienne, alors que Isolde/Campbell jongle entre la nature bureaucratique de son travail et l'écoute empathique nécessaire pour les soins prodigués. Le style d'observation à la volée respecte les expériences des acteurs non professionnels avec lesquels Campbell interagit. La caméra est discrète et, comme Isolde, attentive. Bourges est habile à créer non pas un art qui imite la vie, mais plutôt un art authentique, comme la vie elle-même.
Pat Mullen
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