Everything You Have Is Yours


Image de couverture Everything You Have Is Yours

La chorégraphe Hadar Ahuvia, basée à New York, s'interroge sur les racines des danses folkloriques israéliennes qu'elle a appris à danser avec sa mère aux États-Unis. Confrontée à des histoires romancées sur ses grands-parents, colons en Palestine dans les années 1930, elle entame une démarche personnelle pour confronter les mythologies fondatrices et les transgressions du sionisme. Un réseau de portraits artistiques émerge – des danseur·euse·s d'origine juive, israélienne et palestinienne vivant à New York s'interrogent sur ce qui est hérité et sur ce que nous incarnons pour aller de l'avant.



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Réalisateur

Tatyana Tenenbaum

Acteur

Aurora Prelević

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« Médecine et mouvement pour guérir les ruptures. Comment se mouvoir? » Cette citation improvisée de Hadar Ahuvia, danseuse et chorégraphe israélo-américaine basée à New York, pourrait bien servir de slogan pour ce film. C’est un profond amour pour ses traditions ancestrales qui alimente les recherches passionnées et le questionnement critique d’Ahuvia. La réalisatrice Tatyana Tenenbaum pose un regard sensible et réfléchi sur son art et ses enseignements, qui soulèvent des questions difficiles, voire inconfortables, sur le rôle de la danse folklorique dans les récits ethnonationalistes — dans ce cas précis, au sein du projet sioniste, intrinsèquement lié à la création de l'État d'Israël — tout en montrant un souci palpable et une connexion avec ses différents sujets.

La danse folklorique comme retour, comme réécriture, comme répétition, comme réappropriation. La danse folklorique comme désir d'appartenance, d'authenticité dans la diaspora, d'ancrage dans le déplacement. Mais qu’est-ce qui est occulté, et qu’est-ce qui est approprié? Le travail original et profond d’Ahuvia déconstruit les éléments sonores et de mouvement dans les moindres détails afin de creuser ces questions difficiles. En regardant, nous découvrons des couches invisibles à l'œil du néophyte : par exemple, le rejet de la culture juive mizrahi et séfarade, parallèlement à l’intégration sans réserve d’éléments arabes et palestiniens, une tentative d'effacement. Tenenbaum nous présente un modèle montrant que les discussions difficiles, au lieu de cimenter les divisions et de créer des ruptures dans les familles, les communautés et les nations, peuvent au contraire être génératrices de dialogue et de croissance. Si la danse folklorique représente une identité forgée par un mouvement collectif, par des traditions régionales et ancestrales, elle est aussi, comme le décrit un autre protagoniste du film, Amer Abdelrasoul, absolument universelle : « la liberté de mouvement, c'est être humain. »

 

 

Aurora Prelević
Écrivaine, créatrice de performances, cinéphile, programmatrice


  • English

    English

    1h30

    Langue : English
  • Français

    Français

    1h30

    Langue : Français
  • Année 2024
  • Pays États-Unis
  • Durée 90
  • Producteur Rally Cap Pictures
  • Langue Anglais, Hébreu
  • Sous-titres Anglais, Français
  • Résumé court À travers la danse folklorique israélienne, la chorégraphe Hadar Ahuvia revisite et déconstruit les mythes fondateurs du sionisme.
  • Mention festival En première mondiale sur Tënk Canada
  • SME 1

« Médecine et mouvement pour guérir les ruptures. Comment se mouvoir? » Cette citation improvisée de Hadar Ahuvia, danseuse et chorégraphe israélo-américaine basée à New York, pourrait bien servir de slogan pour ce film. C’est un profond amour pour ses traditions ancestrales qui alimente les recherches passionnées et le questionnement critique d’Ahuvia. La réalisatrice Tatyana Tenenbaum pose un regard sensible et réfléchi sur son art et ses enseignements, qui soulèvent des questions difficiles, voire inconfortables, sur le rôle de la danse folklorique dans les récits ethnonationalistes — dans ce cas précis, au sein du projet sioniste, intrinsèquement lié à la création de l'État d'Israël — tout en montrant un souci palpable et une connexion avec ses différents sujets.

La danse folklorique comme retour, comme réécriture, comme répétition, comme réappropriation. La danse folklorique comme désir d'appartenance, d'authenticité dans la diaspora, d'ancrage dans le déplacement. Mais qu’est-ce qui est occulté, et qu’est-ce qui est approprié? Le travail original et profond d’Ahuvia déconstruit les éléments sonores et de mouvement dans les moindres détails afin de creuser ces questions difficiles. En regardant, nous découvrons des couches invisibles à l'œil du néophyte : par exemple, le rejet de la culture juive mizrahi et séfarade, parallèlement à l’intégration sans réserve d’éléments arabes et palestiniens, une tentative d'effacement. Tenenbaum nous présente un modèle montrant que les discussions difficiles, au lieu de cimenter les divisions et de créer des ruptures dans les familles, les communautés et les nations, peuvent au contraire être génératrices de dialogue et de croissance. Si la danse folklorique représente une identité forgée par un mouvement collectif, par des traditions régionales et ancestrales, elle est aussi, comme le décrit un autre protagoniste du film, Amer Abdelrasoul, absolument universelle : « la liberté de mouvement, c'est être humain. »

 

 

Aurora Prelević
Écrivaine, créatrice de performances, cinéphile, programmatrice


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    Durée : 1h30
    Langue : English
    1h30
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    Français


    Durée : 1h30
    Langue : Français
    1h30
  • Année 2024
  • Pays États-Unis
  • Durée 90
  • Producteur Rally Cap Pictures
  • Langue Anglais, Hébreu
  • Sous-titres Anglais, Français
  • Résumé court À travers la danse folklorique israélienne, la chorégraphe Hadar Ahuvia revisite et déconstruit les mythes fondateurs du sionisme.
  • Mention festival En première mondiale sur Tënk Canada
  • SME 1

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