_Le bouton de nacre_ est une histoire sur l’eau, le cosmos et nous. Elle part de deux mystérieux boutons découverts au fond de l’océan Pacifique, près des côtes chiliennes aux paysages surnaturels de volcans, de montagnes et de glaciers. À travers leur histoire, nous entendons la parole des indigènes de Patagonie, celle des premiers navigateurs anglais et celle des prisonniers politiques. Certains disent que l’eau a une mémoire. Ce film montre qu’elle a aussi une voix.
Réalisateur | Patricio Guzmán |
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Toute l’oeuvre de Guzmán trouve son sens dans l’expression « devoir de mémoire ». Sorte d’injonction à se souvenir, le devoir de mémoire réfère à un mécanisme de réparation essentiel. Comment émerger d’une histoire rompue, brisée, violée? Comment survivre à l’horreur? Comment accepter le monde et le faire sien si on hérite d’un fardeau indicible, inimaginable, irreprésentable?
Guzmán tisse une œuvre en toile d’araignée autour d’un point central : souviens-toi et regarde. Fais face aux atrocités qui ont été commises. N’oublie pas tes camarades. Ne laisse pas derrière toi les corps torturés qui ont été jetés à l’eau. Ne te détourne pas des peuples décimés de la Patagonie, ces peuples qui vivaient dignement depuis des siècles dans les eaux glacées de la Terre de feu et qui ont été exterminés en quelques 50 années par des barbares venus du Nord.
« L’impunité est un double assassinat », nous dit le poète chilien Raúl Zurita. Le devoir de mémoire se fait en parallèle au travail du deuil. Mais la reconnaissance - symbolique, politique, historique - des faits est nécessaire pour émerger de l’horreur. Ni impunité ni oubli.
Naomie Décarie-Daigneault
Directrice artistique de Tënk
Présenté en collaboration avec
Toute l’oeuvre de Guzmán trouve son sens dans l’expression « devoir de mémoire ». Sorte d’injonction à se souvenir, le devoir de mémoire réfère à un mécanisme de réparation essentiel. Comment émerger d’une histoire rompue, brisée, violée? Comment survivre à l’horreur? Comment accepter le monde et le faire sien si on hérite d’un fardeau indicible, inimaginable, irreprésentable?
Guzmán tisse une œuvre en toile d’araignée autour d’un point central : souviens-toi et regarde. Fais face aux atrocités qui ont été commises. N’oublie pas tes camarades. Ne laisse pas derrière toi les corps torturés qui ont été jetés à l’eau. Ne te détourne pas des peuples décimés de la Patagonie, ces peuples qui vivaient dignement depuis des siècles dans les eaux glacées de la Terre de feu et qui ont été exterminés en quelques 50 années par des barbares venus du Nord.
« L’impunité est un double assassinat », nous dit le poète chilien Raúl Zurita. Le devoir de mémoire se fait en parallèle au travail du deuil. Mais la reconnaissance - symbolique, politique, historique - des faits est nécessaire pour émerger de l’horreur. Ni impunité ni oubli.
Naomie Décarie-Daigneault
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