Samuel pêche sur le bateau de Clément depuis plusieurs années. Alors que Samuel rêve de devenir capitaine, Clément, lui, cherche à prendre sa retraite. Les deux hommes s’entendent sur la vente du bateau, et pourtant, la passation ne se fera pas aussi facilement.
Réalisateur | Laurence Lévesque |
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C’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui prend l’homme, chantait jadis Renaud. Dans ce court métrage de la jeune cinéaste Laurence Lévesque, on sent bien à quel point l’appel des flots répond à des motivations plus subtiles et plus profondes qu’une simple décision rationnelle ou économique. Être pêcheur au Québec en 2021, c’est encore renoncer à voir sa famille pendant de longues périodes, affronter les éléments et les dures conditions météorologiques, travailler de longues et éreintantes heures… Mais être pêcheur dorénavant, c’est également se frotter à un système kafkaïen de bureaucratie, un univers parallèle où les permis se vendent des millions de dollars et où la passation prend des allures d’épreuves initiatiques. Mais le fleuve continue d’exercer son attraction magnétique et de couler dans les veines des populations côtières, semblant rendre tout le reste dérisoire. Et les pêcheurs poursuivent leur besogne qui a des allures de vocation, une année à la fois.
Naomie Décarie-Daigneault
Directrice artistique de Tënk
C’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui prend l’homme, chantait jadis Renaud. Dans ce court métrage de la jeune cinéaste Laurence Lévesque, on sent bien à quel point l’appel des flots répond à des motivations plus subtiles et plus profondes qu’une simple décision rationnelle ou économique. Être pêcheur au Québec en 2021, c’est encore renoncer à voir sa famille pendant de longues périodes, affronter les éléments et les dures conditions météorologiques, travailler de longues et éreintantes heures… Mais être pêcheur dorénavant, c’est également se frotter à un système kafkaïen de bureaucratie, un univers parallèle où les permis se vendent des millions de dollars et où la passation prend des allures d’épreuves initiatiques. Mais le fleuve continue d’exercer son attraction magnétique et de couler dans les veines des populations côtières, semblant rendre tout le reste dérisoire. Et les pêcheurs poursuivent leur besogne qui a des allures de vocation, une année à la fois.
Naomie Décarie-Daigneault
Directrice artistique de Tënk
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