La philosophe juive allemande Hannah Arendt a provoqué un tollé dans les années 1960 en inventant le concept subversif de la « banalité du mal » à propos du procès d'Adolph Eichmann, qu'elle couvrait pour le magazine _New Yorker_. Sa vie privée n'était pas moins controversée en raison de son histoire d'amour avec le célèbre philosophe allemand et partisan du nazisme Martin Heidegger. Ce documentaire stimulant, avec ses nombreuses archives, offre un portrait intime de l'ensemble de la vie d'Arendt, voyageant dans les lieux où elle a vécu, travaillé, aimé et été trahie, alors qu'elle écrivait sur les blessures ouvertes des temps modernes.
Réalisateur | Ada Ushpiz |
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Membre du jury au Festival Master of Arts à Sofia en Bulgarie il y a quelques années, le visionnement de ce film m’avait profondément marqué. Il m’avait alors semblé essentiel d’un point de vue moral et pédagogique. D’abord pour comprendre la pensée philosophique de Arendt, puis la construction systémique de ce qu’elle appelle « le mal » et de l’idéalisation du nationalisme, et puis surtout, parce que son regard acéré me faisait reconnaître les dérives totalitaires contemporaines, passées et actuelles. Je me rappelle que ce film avait alimenté une vive discussion avec mes collègues bulgares déjà bien au fait des motivations guerrières de leur voisin russe.
Si ce film n’a rien d’exceptionnel dans sa forme et son rendu, il est remarquable - voire incontournable - par son sujet. C’est avec la même fascination et impression d’urgence que je l’ai regardé de nouveau ce soir et je suis heureuse de vous « passer la puck » de la libre pensée de Hannah Arendt!
Marie-Odile Demay
Productrice et conceptrice transmédia
Membre du jury au Festival Master of Arts à Sofia en Bulgarie il y a quelques années, le visionnement de ce film m’avait profondément marqué. Il m’avait alors semblé essentiel d’un point de vue moral et pédagogique. D’abord pour comprendre la pensée philosophique de Arendt, puis la construction systémique de ce qu’elle appelle « le mal » et de l’idéalisation du nationalisme, et puis surtout, parce que son regard acéré me faisait reconnaître les dérives totalitaires contemporaines, passées et actuelles. Je me rappelle que ce film avait alimenté une vive discussion avec mes collègues bulgares déjà bien au fait des motivations guerrières de leur voisin russe.
Si ce film n’a rien d’exceptionnel dans sa forme et son rendu, il est remarquable - voire incontournable - par son sujet. C’est avec la même fascination et impression d’urgence que je l’ai regardé de nouveau ce soir et je suis heureuse de vous « passer la puck » de la libre pensée de Hannah Arendt!
Marie-Odile Demay
Productrice et conceptrice transmédia
FR - Vita activa : l'esprit d'Hannah Arendt
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