Claude Laflamme

De 1967 à 1968, Claude Laflamme étudie à l’École des Beaux-Arts de Montréal, où il se forme en sculpture, gravure et peinture. Il y réalise le court métrage poétique Roméo et Juliette (1968), illustré par des dessins d’enfants à différents stades de leur évolution graphique. Par la suite, il produit et réalise deux films de fiction : Les aventures de Running Shoes (1974), qui reçoit une mention spéciale au Festival du film étudiant canadien, et Running Shoes Rides Again (1976). En 1980, il signe son premier documentaire, Les Candidats, consacré à l’industrie du hockey mineur au Québec. Deux ans plus tard, il coréalise avec Georges Léonard Splash, un documentaire artistique clandestin sur une performance du groupe multidisciplinaire InterXsection, récompensé par le Prix spécial du jury lors de la première édition du FIFA. En 1984, il retrouve Léonard pour coréaliser État 1, documentaire autour d’une performance de Pierre Pépin et du groupe de musique expérimentale Sonde. Le film obtient le Prix d’aide à la création de l’ONF au FIFA. Avec Georges Léonard, Johanne Bergeron et Richard Pellegrin, Laflamme cofonde la compagnie de production Mouton Rose Film International. En 1986, il coréalise avec Johanne Bergeron Au moins... 2 semaines de vacances, un documentaire sur le Mouvement québécois des camps familiaux (MQVF). En 1997, Mouton Rose Film International s’associe à la maison de production Vent d’Est Films, fondée par Richard Boutet et Lucille Veilleux, pour coproduire La République des Beaux-Arts – La malédiction de la momie, un long métrage tourné sur dix ans. Présenté au FIFA, le film remporte le Prix de la meilleure œuvre canadienne. En 2003, Laflamme réalise Betty Goodwin, le cœur à l’âme, consacré à la lumineuse artiste montréalaise. Tout au long de sa carrière, Claude Laflamme collabore également à de nombreuses productions canadiennes et américaines, occupant tour à tour les rôles d’assistant-réalisateur, caméraman, décorateur, régisseur, assistant de production, éclairagiste et monteur.