Émilie Serri est une cinéaste, artiste et commissaire d’origine belgo-syrienne basée à Montréal. Son travail récent s’intéresse au potentiel performatif des archives et aux espaces cinématographiques qui permettent de les activer. Diplômée en journalisme puis en cinéma de l'Université Concordia, elle vient de terminer une maîtrise en arts visuels et médiatiques à l’UQAM. Distribués par la société de cinéma expérimental Light Cone à Paris, ses films ont circulé dans de nombreux festivals, tant au niveau national qu’international. Plus récemment, ses installations vidéos ont été montrées dans le circuit des galeries au Québec et à travers le Canada. En 2018, elle a remporté la prestigieuse bourse Bronfman en art contemporain et la bourse Talents en vue de Téléfilm Canada pour la production de son premier long métrage en développement. Damascus Dreams est son premier long métrage documentaire.
Récit initiatique réinventé, _Damascus Dreams_ raconte la quête d’une cinéaste à la recherche d’un pays d’origine inaccessible. En entremêlant la mémoire de son père, celle de réfugié·e·s syrien·ne·s et sa propre imagination, Émilie Serri compose un pays qui se situe quelque part entre mythe et réalité, rêve et cauchemar, passé et présent.
Comment s’inscrire dans une filiation en l’absence de référents directs à sa propre culture ? Comment s’identifier à une mémoire à partir du vécu, des souvenirs ou des images d’un autre ? *No time for tomorrow* aborde ces questions par le truchement des notions d’altérité, de disparition et de mémoire en interaction avec l’histoire — intime et collective — et leur projection possible dans des...
Récit initiatique réinventé, _Damascus Dreams_ raconte la quête d’une cinéaste à la recherche d’un pays d’origine inaccessible. En entremêlant la mémoire de son père, celle de réfugié·e·s syrien·ne·s et sa propre imagination, Émilie Serri compose un pays qui se situe quelque part entre mythe et réalité, rêve et cauchemar, passé et présent.
Comment s’inscrire dans une filiation en l’absence de référents directs à sa propre culture ? Comment s’identifier à une mémoire à partir du vécu, des souvenirs ou des images d’un autre ? *No time for tomorrow* aborde ces questions par le truchement des notions d’altérité, de disparition et de mémoire en interaction avec l’histoire — intime et collective — et leur projection possible dans des...