Jocelyne Saab (1948-2019) était une réalisatrice, photographe et plasticienne franco-libanaise née Beyrouth. Intéressée par le journalisme, elle entre à France 3 qui lui refuse en 1974 un sujet sur les femmes palestiniennes. Elle décide alors de réaliser ses films à titre indépendant. Après avoir tourné plus d’une dizaine de films au Liban, elle continue de voyager dans la région pour rendre compte de la lutte d’autres peuples. En 1984, elle tourne son premier long métrage de fiction au cœur de la guerre du Liban, Une vie suspendue, qui sera sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes. Elle réalise ensuite Il était une fois (1994), puis une série de documentaires sur l’Égypte, et La Dame de Saïgon (1997) sur le Viêt Nam. Au milieu des années 2000, elle se tourne vers l’art contemporain. Son dernier film de fiction, What’s Going On? (2009) est réalisé dans cette démarche poétique et déconstruite qu’elle a développée après 2005. Elle réalisera des séries de photographies et des installations médiatiques jusqu’en 2018.
En 1982, la maison familiale de Jocelyne Saab, vieille de 150 ans, est la proie des flammes. En collaboration avec le dramaturge libanais Roger Assaf, elle entreprend de sillonner sa ville, assiégée par les Israéliens, et de témoigner de la situation à Beyrouth, du départ des Palestiniens et de l'incompréhension des civils qui souffrent de la guerre.
Portrait de Raymond Eddé, en lice pour les élections présidentielles libanaises, et grand opposant à la guerre confessionnelle. Durant les conflits de 1975-1976, il a recherché activement, avec son équipe, les disparus de guerre, qu’ils soient chrétiens, druzes ou musulmans.
La cinéaste Jocelyne Saab donne la parole aux femmes palestiniennes, victimes souvent oubliées du conflit israélo-palestinien.
Trois ans après le début de la guerre civile, la réalisatrice revient dans sa ville pour quelques mois. À cheval entre un pays en guerre et un pays en paix, elle éprouve du mal à se réadapter à la vie. Remettant en marche un bus, alors que les transports en commun ne fonctionnent plus, elle provoque un sursaut de normalité dans la ville en guerre : des gens montent dans le bus, y voyant un espa...
En 1982, la maison familiale de Jocelyne Saab, vieille de 150 ans, est la proie des flammes. En collaboration avec le dramaturge libanais Roger Assaf, elle entreprend de sillonner sa ville, assiégée par les Israéliens, et de témoigner de la situation à Beyrouth, du départ des Palestiniens et de l'incompréhension des civils qui souffrent de la guerre.
Portrait de Raymond Eddé, en lice pour les élections présidentielles libanaises, et grand opposant à la guerre confessionnelle. Durant les conflits de 1975-1976, il a recherché activement, avec son équipe, les disparus de guerre, qu’ils soient chrétiens, druzes ou musulmans.
La cinéaste Jocelyne Saab donne la parole aux femmes palestiniennes, victimes souvent oubliées du conflit israélo-palestinien.
Trois ans après le début de la guerre civile, la réalisatrice revient dans sa ville pour quelques mois. À cheval entre un pays en guerre et un pays en paix, elle éprouve du mal à se réadapter à la vie. Remettant en marche un bus, alors que les transports en commun ne fonctionnent plus, elle provoque un sursaut de normalité dans la ville en guerre : des gens montent dans le bus, y voyant un espa...