Luc Moullet est un cinéaste français né en 1937. Cinéphile dès son plus jeune âge, il entre aux Cahiers du Cinéma à 18 ans aux côtés de Truffaut, Rivette, Godard, Chabrol et Rohmer. Il réalise ses premiers films en 1960. À partir de 1966, il devient acteur en même temps que producteur (de ses propres films, mais aussi pour ceux de Jean Eustache et Marguerite Duras). À ce jour, il a signé 38 films de tous formats et de tous genres (comédie, aventure, western, film érotique, journal intime, road-movie, documentaire, film policier...). Tous sont reliés par un fil d’Ariane, tendu de bout en bout : le comique. Présenté comme le seul cinéaste burlesque de la Nouvelle Vague, il lui suffit de poser son regard sur l’humanité et la société qui l’entourent pour en révéler les travers. Le cinéma compte beaucoup d’historiens, mais peu de géographes : Luc Moullet en est un. Originaire des Alpes du Sud, il n’a jamais cessé de filmer les reliefs.
Les « oursins » en question, ce sont les terrils, ces vastes monticules formés par les déchets d'anciennes mines. La « cabale », c’est Moullet lui-même qui la lance, considérant le mépris dans lequel on tient ces montagnes de déchets retirés du sous-sol par des générations de mineurs. Il en entreprend l’ascension, la recension et l’éloge, nous amenant - avec rigueur et humour - à les aimer.
« En 1980, Jean Collet, qui dirigeait une collection à l’Institut National de l’Audiovisuel, m’a proposé de tourner un des six téléfilms prévus sur le thème _Le Grand Jour_. Ne sachant pas nager, j’ai imaginé que ce serait un grand jour pour moi que celui où j’apprendrais à nager. Une option totalement imaginaire, car je me fous totalement de savoir nager ou pas. Le film raconte donc mon rappor...
S’interrogeant sur la provenance de ce qu’il mange, Luc Moullet remonte les circuits économiques du thon, de l’œuf et de la banane. Un documentaire qui dénonce de façon imparable l’exploitation des pays en voie de développement par les pays occidentaux.
Il travaille dans le cinéma, elle, dans l'enseignement. Les deux s'ennuient à mourir. Bientôt, elle abandonne. En couple depuis trois ans, ils ont une vie sexuelle, des rapports, mais un jour, elle ne veut plus. Sans qu'il ne s'en soit jamais rendu compte, elle n'a jamais éprouvé de plaisir avec lui. Il se rebiffe et ensemble, ils améliorent leurs techniques.
Les « oursins » en question, ce sont les terrils, ces vastes monticules formés par les déchets d'anciennes mines. La « cabale », c’est Moullet lui-même qui la lance, considérant le mépris dans lequel on tient ces montagnes de déchets retirés du sous-sol par des générations de mineurs. Il en entreprend l’ascension, la recension et l’éloge, nous amenant - avec rigueur et humour - à les aimer.
« En 1980, Jean Collet, qui dirigeait une collection à l’Institut National de l’Audiovisuel, m’a proposé de tourner un des six téléfilms prévus sur le thème _Le Grand Jour_. Ne sachant pas nager, j’ai imaginé que ce serait un grand jour pour moi que celui où j’apprendrais à nager. Une option totalement imaginaire, car je me fous totalement de savoir nager ou pas. Le film raconte donc mon rappor...
S’interrogeant sur la provenance de ce qu’il mange, Luc Moullet remonte les circuits économiques du thon, de l’œuf et de la banane. Un documentaire qui dénonce de façon imparable l’exploitation des pays en voie de développement par les pays occidentaux.
Il travaille dans le cinéma, elle, dans l'enseignement. Les deux s'ennuient à mourir. Bientôt, elle abandonne. En couple depuis trois ans, ils ont une vie sexuelle, des rapports, mais un jour, elle ne veut plus. Sans qu'il ne s'en soit jamais rendu compte, elle n'a jamais éprouvé de plaisir avec lui. Il se rebiffe et ensemble, ils améliorent leurs techniques.