Né en 1935 à Bouchette, dans l'Outaouais, Marcel Carrière est à la fois réalisateur, scénariste, monteur, ingénieur du son et directeur de la photographie. Mais c'est l'invention du son synchrone qui le fera définitivement entrer dans l'histoire du cinéma québécois. Il est considéré comme l'un des précurseurs des techniques de captation sonore synchrone dans le cinéma documentaire. Lors du tournage de Pour la suite du monde, il multiplie les innovations tant au niveau des pratiques de captations (microphones attachés aux vêtements, etc.) que des outils utilisés (magnétophone Nagra III). Son apport au tournage est tel qu'au générique, son nom apparait aux côtés de Pierre Perrault et Michel Brault. Il en vient ensuite à la réalisation en solo, alternant films de commande et oeuvres plus personnelles, voire même quasi expérimentales. À la fin des années 1970, il est nommé directeur du Comité du programme français - qui soutient la création francophone au sein de l'ONF. Il participe aussi à la création de l'Institut national de l'image et du son et de la Phonothèque québécoise.
Dans ce chef-d'œuvre du cinéma direct québécois, les habitant·e·s de l’Île aux Coudres s'activent à raviver une ancienne tradition de pêche au marsouin (béluga), disparue depuis des années. À travers les préparatifs et les échanges intergénérationnels, le film capte avec authenticité le quotidien, la langue, les croyances et les récits des insulaires. Plus qu’un simple documentaire ethnographiq...
Dans ce chef-d'œuvre du cinéma direct québécois, les habitant·e·s de l’Île aux Coudres s'activent à raviver une ancienne tradition de pêche au marsouin (béluga), disparue depuis des années. À travers les préparatifs et les échanges intergénérationnels, le film capte avec authenticité le quotidien, la langue, les croyances et les récits des insulaires. Plus qu’un simple documentaire ethnographiq...