Pour la suite du monde


Image de couverture Pour la suite du monde

Dans ce chef-d'œuvre du cinéma direct québécois, les habitant·e·s de l’Île aux Coudres s'activent à raviver une ancienne tradition de pêche au marsouin (béluga), disparue depuis des années. À travers les préparatifs et les échanges intergénérationnels, le film capte avec authenticité le quotidien, la langue, les croyances et les récits des insulaires. Plus qu’un simple documentaire ethnographique, _Pour la suite du monde_ explore les liens entre tradition et modernité, l’héritage culturel et l’identité collective, tout en célébrant la richesse du patrimoine vivant.



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Réalisateurs

Pierre PerraultMichel BraultMarcel Carrière

Acteur

L'équipe de Tënk

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Que dire de plus au sujet de Pour la suite du monde qui n’ait déjà été dit? Depuis plus de six décennies, cette oeuvre mythique, telle une pierre précieuse qui serait tombée entre la mer et l’eau douce de notre imaginaire collectif, ne cesse d’émettre des vaguelettes fécondes qui résonnent au plus profond de nous. Pourquoi ce film continue-t-il de nous émouvoir autant? Pourquoi n’avons-nous pas fini d’en revenir?

Peut-être parce qu’il encapsule à lui seul un moment charnière de notre société en plein changement, le début de la Révolution tranquille et des grands bouleversements qui repousseront les traditions dans leurs derniers retranchements, aux confluences de la modernité naissante. Peut-être parce qu’il témoigne de toute l’énergie créatrice découlant des nouvelles avancées techniques qui révolutionneraient le septième art et nous permettraient d’aller véritablement à la rencontre des gens grâce à des caméras portatives légères et un son synchrone captant la vie avec une spontanéité jusqu’ici inégalée. Peut-être encore parce qu’il est peuplé d’images et de parlures d’une telle fulgurance qu’elles s’imprègnent en chacun de nous de manière indélébile, nous laissant comme une vague impression d’être allé à la rencontre des fantômes de notre passé.

Mais au-delà de son importance historique, esthétique et cinématographique, Pour la suite du monde ébranle surtout les profondeurs insondables de notre âme, là où l’intellect abdique devant l’émotion pure. Gare au syndrome de Stendhal! C’est une porte ouverte sur la psyché et la cosmogonie d’un Québec disparu sommeillant pourtant encore quelque part en nous, comme un écho persistant. Ce film ne cesse de nous (ré)apprendre à rêver le présent en tendant des ponts entre le passé et le futur, gardant en constant dialogue ces trois temporalités qui s’enchâssent et se nourrissent à l’infini. Une oeuvre phare – au sens littéral du terme – qui nous éclaire et nous guide. Une invitation douce et pressante à renouer avec nos mémoires profondes, tout en gardant les yeux rivés sur un horizon porteur de sens. Pour la suite du monde…

 

Jason Burnham
Responsable éditorial de Tënk


  • Français

    Français

    1h46

    Langue : Français
    Sous-titres : Français
  • English

    English

    1h46

    Langue : English
  • Année 1963
  • Pays Québec
  • Durée 106
  • Producteur ONF / NFB
  • Langue Français
  • Sous-titres Anglais
  • Résumé court Ce chef-d'œuvre du cinéma direct capte, avec un regard à la fois poétique et ethnographique, la vie des habitant·e·s de l'Île aux Coudres alors qu'ils se préparent à raviver une ancienne tradition de pêche.
  • Mention festival Compétition officielle · Festival de Cannes 1963
  • Ordre 1

Que dire de plus au sujet de Pour la suite du monde qui n’ait déjà été dit? Depuis plus de six décennies, cette oeuvre mythique, telle une pierre précieuse qui serait tombée entre la mer et l’eau douce de notre imaginaire collectif, ne cesse d’émettre des vaguelettes fécondes qui résonnent au plus profond de nous. Pourquoi ce film continue-t-il de nous émouvoir autant? Pourquoi n’avons-nous pas fini d’en revenir?

Peut-être parce qu’il encapsule à lui seul un moment charnière de notre société en plein changement, le début de la Révolution tranquille et des grands bouleversements qui repousseront les traditions dans leurs derniers retranchements, aux confluences de la modernité naissante. Peut-être parce qu’il témoigne de toute l’énergie créatrice découlant des nouvelles avancées techniques qui révolutionneraient le septième art et nous permettraient d’aller véritablement à la rencontre des gens grâce à des caméras portatives légères et un son synchrone captant la vie avec une spontanéité jusqu’ici inégalée. Peut-être encore parce qu’il est peuplé d’images et de parlures d’une telle fulgurance qu’elles s’imprègnent en chacun de nous de manière indélébile, nous laissant comme une vague impression d’être allé à la rencontre des fantômes de notre passé.

Mais au-delà de son importance historique, esthétique et cinématographique, Pour la suite du monde ébranle surtout les profondeurs insondables de notre âme, là où l’intellect abdique devant l’émotion pure. Gare au syndrome de Stendhal! C’est une porte ouverte sur la psyché et la cosmogonie d’un Québec disparu sommeillant pourtant encore quelque part en nous, comme un écho persistant. Ce film ne cesse de nous (ré)apprendre à rêver le présent en tendant des ponts entre le passé et le futur, gardant en constant dialogue ces trois temporalités qui s’enchâssent et se nourrissent à l’infini. Une oeuvre phare – au sens littéral du terme – qui nous éclaire et nous guide. Une invitation douce et pressante à renouer avec nos mémoires profondes, tout en gardant les yeux rivés sur un horizon porteur de sens. Pour la suite du monde…

 

Jason Burnham
Responsable éditorial de Tënk


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    Durée : 1h46
    Langue : Français
    Sous-titres : Français
    1h46
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    Durée : 1h46
    Langue : English
    1h46
  • Année 1963
  • Pays Québec
  • Durée 106
  • Producteur ONF / NFB
  • Langue Français
  • Sous-titres Anglais
  • Résumé court Ce chef-d'œuvre du cinéma direct capte, avec un regard à la fois poétique et ethnographique, la vie des habitant·e·s de l'Île aux Coudres alors qu'ils se préparent à raviver une ancienne tradition de pêche.
  • Mention festival Compétition officielle · Festival de Cannes 1963
  • Ordre 1

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