Pierre Creton est né en 1966. Après des études aux beaux-arts, il décide de devenir ouvrier agricole. Ses divers emplois comme apiculteur ou vacher lui fournissent la matière de la plupart des films qu'il réalise à partir de 1992. Il est l’auteur d’une vingtaine d'œuvres, dont Secteur 545 (2004), Maniquerville (2009), Va, Toto ! (2017) et Le bel été (2019). Il intervient ponctuellement dans des écoles d’art et de cinéma (Paris, Genève, Pékin, Angers). Il vit et travaille en Normandie dans le Pays de Caux, territoire qu’il ne cesse d’appréhender et de filmer.
L’arrivée de Toto le marcassin chez Madeleine, le voyage de Vincent en Inde et ses démêlés avec les singes, ou les rêves de Joseph provoqués par la machine à pression continue. Trois histoires que va partager Pierre et qui convoquent d’une manière ou d’une autre notre rapport à l’animal, à cet autre prochain.
La comédienne Françoise Lebrun vient régulièrement au centre de gérontologie de Maniquerville faire des lectures de Proust aux pensionnaires. C'est l'occasion pour eux d'évoquer ensemble la mémoire d'un temps perdu. Un lien fort s'instaure entre Françoise et Clara, animatrice au centre.
*J’avais littéralement organisé ma rencontre avec Jean Lambert. Dès que j’ai connu cet homme, je me mettais à redouter sa mort. N’avait-il pas tenté de m’en prévenir : « Choisir un ami si vieux ». En son absence, l’idée de sa disparition me revenait ; déjà vivant il me manquait. La nuit nous écoutions des javas jusqu’à ce que la peur se dissipe. Nous avons en tout cas bien ri devant la caméra t...
L’arrivée de Toto le marcassin chez Madeleine, le voyage de Vincent en Inde et ses démêlés avec les singes, ou les rêves de Joseph provoqués par la machine à pression continue. Trois histoires que va partager Pierre et qui convoquent d’une manière ou d’une autre notre rapport à l’animal, à cet autre prochain.
La comédienne Françoise Lebrun vient régulièrement au centre de gérontologie de Maniquerville faire des lectures de Proust aux pensionnaires. C'est l'occasion pour eux d'évoquer ensemble la mémoire d'un temps perdu. Un lien fort s'instaure entre Françoise et Clara, animatrice au centre.
*J’avais littéralement organisé ma rencontre avec Jean Lambert. Dès que j’ai connu cet homme, je me mettais à redouter sa mort. N’avait-il pas tenté de m’en prévenir : « Choisir un ami si vieux ». En son absence, l’idée de sa disparition me revenait ; déjà vivant il me manquait. La nuit nous écoutions des javas jusqu’à ce que la peur se dissipe. Nous avons en tout cas bien ri devant la caméra t...