Raúl Ruiz (1941-2011) est un réalisateur, scénariste, acteur et metteur en scène franco-chilien. Proche du gouvernement socialiste de Salvador Allende, Ruiz se réfugie en France en 1973 après le coup d’État du général Pinochet. C’est là qu’il continue sa prolifique carrière cinématographique. Sa filmographie (cinéma et télévision, courts et longs métrages) compte plus de 110 titres. Ses premiers films d’exil sont très marqués par la théologie, la philosophie, la peinture, le surréalisme et la littérature. Doté d’une culture encyclopédique, d’une érudition et d’une curiosité sans limites, Ruiz a adapté d’innombrables auteurs, filmé la danse, l’urbanisme, la sociologie, le folklore, le théâtre, accordant autant d’intérêt à la fiction qu’au documentaire. Les films de Ruiz questionnent tous la notion de récit, avec un goût prononcé pour les structures gigognes, les mises en abyme et les effets de distanciation ludiques. En 2004, Raúl Ruiz filme au Chili Dias de campo, projet intimiste et personnel qui marque son retour au pays natal après plus de trente ans d’exil. Son dernier film sorti en salles de son vivant est sans doute son chef-d’œuvre, Mystères de Lisbonne (2010). Le film obtient un grand succès dans le monde entier, et particulièrement en France, où il reçut le Prix Louis-Delluc. Ruiz était également théoricien et avait écrit plusieurs ouvrages sur le cinéma, notamment Poétique du cinéma.
Lettre d'un cinéaste ou le retour d'un amateur de bibliothèques
Durée : 16 minutesLe cinéaste Raúl Ruiz est retourné dans sa ville natale au Chili et en a rapporté ce film tourné en Super 8. À travers la quête d'un mystérieux livre à la couverture rose, le cinéaste effectue une balade dans la ville de Santiago et dans ses faubourgs, dans sa maison natale et chez des amis retrouvés. En filigrane, le coup d'État de septembre 1973 et le régime d'Augusto Pinochet.
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Durée : 16 minutesLe cinéaste Raúl Ruiz est retourné dans sa ville natale au Chili et en a rapporté ce film tourné en Super 8. À travers la quête d'un mystérieux livre à la couverture rose, le cinéaste effectue une balade dans la ville de Santiago et dans ses faubourgs, dans sa maison natale et chez des amis retrouvés. En filigrane, le coup d'État de septembre 1973 et le régime d'Augusto Pinochet.