Artiste peintre, Robert Lapoujade tient sa première exposition d'œuvres figuratives à Montauban, en 1939. Il s'installe à Paris en 1942 et travaille comme illustrateur pour les Éditions du Seuil, dont il dessine le logo encore utilisé aujourd'hui. À partir de 1949, son art s'oriente vers l'abstraction sans que l'artiste ne renonce totalement à la figuration. Signataire du Manifeste des 121, il dénonce la torture en Algérie dans plusieurs de ses expositions: Sartre accompagne l'une d'elles avec un texte le présentant comme le « nouveau peintre des foules ». Illustrateur de livres dont Le Dialogue des carmélites de Bernanos, Barabbas de Lagerkvist, Robert Lapoujade se consacre également au cinéma et réalise plusieurs films d'animation pour le service de la recherche de l'ORTF, dirigé par Pierre Schaeffer, ainsi que deux longs métrages : Le Socrate qui remporte le prix spécial du jury au Festival de Venise en 1968 et Le Sourire vertical (1973) censuré pour pornographie. Il a également écrit deux essais : Le Mal à voir (1951), Les Mécanismes de fascination (1955), et un roman L'Inadmissible(1970).
Commentant une exposition du peintre Robert Lapoujade, Jean-Paul Sartre écrivait : « Robert Lapoujade donnera aux foules une matière mouvante rigoureusement unie au sein de la dispersion, l'unification explosive des foules ». Ce film, premier essai cinématographique du peintre, nous en propose une approche symbolique et abstraite. Par l'utilisation de poudres animées et de photographies réalist...
Commentant une exposition du peintre Robert Lapoujade, Jean-Paul Sartre écrivait : « Robert Lapoujade donnera aux foules une matière mouvante rigoureusement unie au sein de la dispersion, l'unification explosive des foules ». Ce film, premier essai cinématographique du peintre, nous en propose une approche symbolique et abstraite. Par l'utilisation de poudres animées et de photographies réalist...