D'origine antillaise, Sarah Maldoror (1929-2020) est une poétesse qui s'attache à traduire en images et en sons le mouvement culturel, social et politique de la négritude, courant littéraire et politique créé durant l'entre-deux-guerres. Elle propose une nouvelle syntaxe visuelle et narrative pour une identité différente. Son travail a commencé au théâtre avec la création de la première compagnie de théâtre entièrement noire (Les Griots) et après avoir étudié le cinéma à Moscou, elle a rejoint les mouvements internationaux de décolonisation. Son œuvre cinématographique lumineuse compte plus de 40 films, courts ou longs métrages, films de fiction ou documentaires. Son regard s'est notamment porté sur les poètes Aimé Césaire, René Depestre ou Louis Aragon, ainsi que sur les artistes peintres Ana Mercedes Hoyos, Joan Miró ou Vlady. Ses films sont le reflet d'une vaillante combattante, curieuse de tout, généreuse, irrévérencieuse, soucieuse de l'autre qui porta glorieusement le poétique au-delà de toutes frontières. Révoltée au franc-parler, humaniste résolue, elle célébra l’engagement de l’artiste et l’art comme acte de liberté.
Un malentendu linguistique et culturel provoque la torture d’un prisonnier dans les geôles coloniales portugaises en Angola. Inspiré d’une nouvelle de l’écrivain angolais José Luandino Vieira, le premier court métrage de Sarah Maldoror est un témoignage lyrique sur fond du free jazz de l’Art Ensemble of Chicago.
_Et les chiens se taisaient_ est basé sur des extraits enregistrés de la pièce éponyme d'Aimé Césaire, où le rebelle s'exprime dans un long poème empreint de douleur devant sa mère, criant haut et fort sa révolte contre l'asservissement de son peuple. Gabriel Glissant et Sarah Maldoror apparaissent en tant qu'acteur·trice·s au Musée de l'Homme à Paris consacré à l'Afrique noire, intégrant trois...
Un malentendu linguistique et culturel provoque la torture d’un prisonnier dans les geôles coloniales portugaises en Angola. Inspiré d’une nouvelle de l’écrivain angolais José Luandino Vieira, le premier court métrage de Sarah Maldoror est un témoignage lyrique sur fond du free jazz de l’Art Ensemble of Chicago.
_Et les chiens se taisaient_ est basé sur des extraits enregistrés de la pièce éponyme d'Aimé Césaire, où le rebelle s'exprime dans un long poème empreint de douleur devant sa mère, criant haut et fort sa révolte contre l'asservissement de son peuple. Gabriel Glissant et Sarah Maldoror apparaissent en tant qu'acteur·trice·s au Musée de l'Homme à Paris consacré à l'Afrique noire, intégrant trois...