Quelque part en Russie, la vie s’est (ré)organisée par elle-même avec ses fantômes, ses peurs et ses désirs d’avenir. Des espaces dans la ville pour produire ou réparer des choses, faire vivre une économie parallèle, un *hacking* artisanal… Le destin des cités de garages soviétiques raconte trente années de l’histoire souterraine de la Russie capitaliste, où l’entraide et l’instinct de survie ont survécu.
Réalisateur | Marc Antoine Granier |
Acteur | Jenny Cartwright |
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Dans ce documentaire finement ciselé, Marc-Antoine Granier donne à voir l’univers de gens qui ont dû se réfugier dans les cités de garages et qui évoluent dans une économie de survie depuis que l’Union soviétique est « tombée en panne » : les Garazhnik.
Véritable cinéma sonore, cette réflexion sur la violence économique des puissants raconte les rescapé.es des années 90 qui n’ont pas pu - ou voulu - s’insérer dans le nouveau capitalisme triomphant. « Moi, je ne veux pas travailler pour les banquiers. Ils ont déjà beaucoup d’argent ». C’est une ode à la liberté, à l’entraide et à ceux et celles qui vivent en marge, dans une société où « les gens de 22 ans ne savent plus rêver ». Ce n’est pas pour autant un monde idéal.
À l’aube d’une crise climatique catastrophique et sans précédent, alors que l’on assiste, impuissant.e.s, à l’érosion des services publics et à l’accroissement quotidien des inégalités, cette création radiophonique soulève d’importants questionnements : est-ce le monde qui nous attend ici aussi, dans un futur plus rapproché que ce que l’on aimerait imaginer ?
Ville souterraine a remporté le prix Archives de la parole aux Phonurgia Nova Awards 2019
Jenny Cartwright
Documentariste et artiste audio
Dans ce documentaire finement ciselé, Marc-Antoine Granier donne à voir l’univers de gens qui ont dû se réfugier dans les cités de garages et qui évoluent dans une économie de survie depuis que l’Union soviétique est « tombée en panne » : les Garazhnik.
Véritable cinéma sonore, cette réflexion sur la violence économique des puissants raconte les rescapé.es des années 90 qui n’ont pas pu - ou voulu - s’insérer dans le nouveau capitalisme triomphant. « Moi, je ne veux pas travailler pour les banquiers. Ils ont déjà beaucoup d’argent ». C’est une ode à la liberté, à l’entraide et à ceux et celles qui vivent en marge, dans une société où « les gens de 22 ans ne savent plus rêver ». Ce n’est pas pour autant un monde idéal.
À l’aube d’une crise climatique catastrophique et sans précédent, alors que l’on assiste, impuissant.e.s, à l’érosion des services publics et à l’accroissement quotidien des inégalités, cette création radiophonique soulève d’importants questionnements : est-ce le monde qui nous attend ici aussi, dans un futur plus rapproché que ce que l’on aimerait imaginer ?
Ville souterraine a remporté le prix Archives de la parole aux Phonurgia Nova Awards 2019
Jenny Cartwright
Documentariste et artiste audio