Chez les Yéniches, communauté de gens du voyage, le respect des aînés et la ferveur religieuse côtoient indifféremment le vandalisme. Fred Dorkel est l'un d'entre eux : craint et estimé par les siens, il vit du vol de voitures. Une nuit, sa vie bascule : un ange lui apparait. Pour Fred, c'est le signe d'une seconde chance qu'il doit saisir. Il décide de se ranger, mais ce choix va l'opposer à sa famille...
Réalisateur | Jean-Charles Hue |
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« Ma fonction à moi, en tant que cinéaste, est de trouver des gens qui ne pensent pas comme les autres et qui vivent parmi nous. Est-ce encore possible au 21e siècle ? » C’est en suivant son obsession pour les mythologies contemporaines que Jean-Charles Hue livre ses films les plus forts, toujours sur le fil de la fiction et du réel. Ici, ces gens à la marge sont les Yéniches, communauté évangélique semi-nomade avec laquelle le réalisateur s’est découvert un ancêtre commun. En Flaherty du barbecue, il s’empare de leurs vies quotidiennes empreintes d’amitiés viriles, de violences et d’une vibrante religiosité qui semble les guider en toute circonstance. Hue réinvente une histoire de vol de voiture pour mieux orchestrer le glissement vers la rédemption, comme dans un film de Peckinpah. Ce passage de la violence vers la lumière est porté par les Dorkel eux-mêmes, qui nous font entrer dans leur monde avec un sens aigu de l’incarnation. Ce film est une chorégraphie de mots et de corps, au sein d’un monde qu’on ne sait parfois plus voir.
Pascal Catheland
Réalisateur
« Ma fonction à moi, en tant que cinéaste, est de trouver des gens qui ne pensent pas comme les autres et qui vivent parmi nous. Est-ce encore possible au 21e siècle ? » C’est en suivant son obsession pour les mythologies contemporaines que Jean-Charles Hue livre ses films les plus forts, toujours sur le fil de la fiction et du réel. Ici, ces gens à la marge sont les Yéniches, communauté évangélique semi-nomade avec laquelle le réalisateur s’est découvert un ancêtre commun. En Flaherty du barbecue, il s’empare de leurs vies quotidiennes empreintes d’amitiés viriles, de violences et d’une vibrante religiosité qui semble les guider en toute circonstance. Hue réinvente une histoire de vol de voiture pour mieux orchestrer le glissement vers la rédemption, comme dans un film de Peckinpah. Ce passage de la violence vers la lumière est porté par les Dorkel eux-mêmes, qui nous font entrer dans leur monde avec un sens aigu de l’incarnation. Ce film est une chorégraphie de mots et de corps, au sein d’un monde qu’on ne sait parfois plus voir.
Pascal Catheland
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