Court métrage d’animation qui démontre la beauté du cinéma dans sa plus simple expression. Les lignes, animées directement sur le film, se déplacent avec précision et grâce sur fond de couleurs changeantes. *Lignes horizontales* est accompagné par une musique spécialement composée pour le film par le musicien folk américain Pete Seeger. Norman McLaren et Evelyn Lambart font pour ainsi dire la synthèse de la musique et du langage cinématographique. (mélange du synopsis français et anglais)
Réalisateurs | Norman McLaren, Evelyn Lambart |
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Gravure et peinture sur pellicule noire ou transparente, « pixillation », multiplication d’images en prise de vues réelles, son animé. Norman McLaren nous a laissé une quantité d’expérimentations visuelles qui continuent d’inspirer les cinéastes aujourd’hui. C’est avec simplicité et rigueur qu’il poursuit ses explorations de l’animation sans caméra avec cette fois un motif unique : la ligne. Ondulant au rythme des illusions que créent leurs croisements, cette étude formelle évoque toute une tradition d’animation musicale chère à l’artiste. Dans un état méditatif qui nous plonge aux origines du cinéma, rappelant la parenté entre animation et cinéma expérimental, *Lignes horizontales* allie mouvement et musique sur un morceau de Pete Seeger ― Maurice Blackburn se chargera de la composition du précédent opus, *Lignes verticales* (1960). Les rencontres linéaires font finalement écho aux vingt années d’étroite collaboration entre le cinéaste canadien et l’animatrice Evelyn Lambart. Première femme cinéaste d’animation à intégrer l’Office national du film, Lambart s’imposa comme une artiste indispensable au travail de McLaren avant de se consacrer à ses propres réalisations.
Doriane Biot
Consultante à la programmation des Sommets du cinéma d’animation
Gravure et peinture sur pellicule noire ou transparente, « pixillation », multiplication d’images en prise de vues réelles, son animé. Norman McLaren nous a laissé une quantité d’expérimentations visuelles qui continuent d’inspirer les cinéastes aujourd’hui. C’est avec simplicité et rigueur qu’il poursuit ses explorations de l’animation sans caméra avec cette fois un motif unique : la ligne. Ondulant au rythme des illusions que créent leurs croisements, cette étude formelle évoque toute une tradition d’animation musicale chère à l’artiste. Dans un état méditatif qui nous plonge aux origines du cinéma, rappelant la parenté entre animation et cinéma expérimental, *Lignes horizontales* allie mouvement et musique sur un morceau de Pete Seeger ― Maurice Blackburn se chargera de la composition du précédent opus, *Lignes verticales* (1960). Les rencontres linéaires font finalement écho aux vingt années d’étroite collaboration entre le cinéaste canadien et l’animatrice Evelyn Lambart. Première femme cinéaste d’animation à intégrer l’Office national du film, Lambart s’imposa comme une artiste indispensable au travail de McLaren avant de se consacrer à ses propres réalisations.
Doriane Biot
Consultante à la programmation des Sommets du cinéma d’animation