En février 1974, Yves Montand décide de chanter un soir à l’Olympia pour les réfugiés chiliens en France. Il n’est pas remonté sur scène depuis 1968 et n’a que douze jours pour se préparer. Il s’installe alors dans sa maison d’Auteuil avec son pianiste et compère de trente ans, Bob Castella.
Réalisateur | Chris Marker |
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La course de fond, qui va de la remise en forme du chanteur jusqu’au spectacle unique donné en 1974 en soutien aux milliers de Chiliens en exil, s’apparente plus à un demi-fond, pour lequel la pression est croissante.
De la toute première séance avec Bobby, le pianiste complice et punching bag, où s’élabore le spectacle jusqu’au tomber de rideau, le film témoigne d’un Montand grand chorégraphe, sans éluder les scènes révélant les failles de l’artiste.
Montand, protéiforme, traverse le film : crooner, hâbleur, grande gueule, sensuel, provocateur, défenseur lucide de justes causes, contradictoire…
Chris Marker nous révèle un portrait d’homme, coureur de fond quand le fond de l’air était rouge.
François Waledisch
Ingénieur du son
La course de fond, qui va de la remise en forme du chanteur jusqu’au spectacle unique donné en 1974 en soutien aux milliers de Chiliens en exil, s’apparente plus à un demi-fond, pour lequel la pression est croissante.
De la toute première séance avec Bobby, le pianiste complice et punching bag, où s’élabore le spectacle jusqu’au tomber de rideau, le film témoigne d’un Montand grand chorégraphe, sans éluder les scènes révélant les failles de l’artiste.
Montand, protéiforme, traverse le film : crooner, hâbleur, grande gueule, sensuel, provocateur, défenseur lucide de justes causes, contradictoire…
Chris Marker nous révèle un portrait d’homme, coureur de fond quand le fond de l’air était rouge.
François Waledisch
Ingénieur du son
FR-La solitude du chanteur de fond