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Les dites cariatides


Image de couverture Les dites cariatides

Documentaire sur les statues de femmes ornant les murs parisiens, *Les dites cariatides* est un film de commande pour la télévision joliment détourné par la reine de la digression, qui savait dénicher de la beauté là où on ne la voit plus.


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Réalisateur

Agnès Varda

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Ces cariatides fondues à l’architecture, visibles depuis les années 1820 mais rendues invisibles par l’habitude, en dépit de leur nudité, se révèlent au délicat son du piano. Dès l’ouverture, la cinéaste jette à la rue un homme nu, posant d’emblée la question du regard. Tout est cohérent et différent ici. Nous ne sommes ni touristes ni résidents, mais regardeurs. En historienne curieuse, Varda y est savante mais jamais pédante, et parsème la course de réflexions ludiques, mutines et politiques pour nous faire voir ce que personne ne voit. Sa voix familière et sa caméra filent dans la ville de Paris, à la recherche des origines de ces porteuses de pierres. Son œil alerte se délecte des trouvailles glanées au détour des rues. Et notre regard sur Paris sera changé pour toujours d’avoir vu ces femmes-sculptures sublimes à hauteur de grue, touchant la cime des marbres. Varda, dans cet hommage à Paris, repose la question du corps féminin dans l’Histoire et de l’image des femmes dans la mémoire collective.

 

 

Jennifer Alleyn
Cinéaste

 

 

Présenté en collaboration avec

  

 

 


  • Français

    Français

    13 mn

    Langue : Français
  • Année 1984
  • Pays France
  • Durée 13
  • Producteur Cine-tamaris
  • Langue Français
  • Résumé court Femmes statues, colonnes humaines, les cariatides de Paris. À l’époque où Baudelaire était muet.
  • Programmateur Jennifer Alleyn|aucune;

Ces cariatides fondues à l’architecture, visibles depuis les années 1820 mais rendues invisibles par l’habitude, en dépit de leur nudité, se révèlent au délicat son du piano. Dès l’ouverture, la cinéaste jette à la rue un homme nu, posant d’emblée la question du regard. Tout est cohérent et différent ici. Nous ne sommes ni touristes ni résidents, mais regardeurs. En historienne curieuse, Varda y est savante mais jamais pédante, et parsème la course de réflexions ludiques, mutines et politiques pour nous faire voir ce que personne ne voit. Sa voix familière et sa caméra filent dans la ville de Paris, à la recherche des origines de ces porteuses de pierres. Son œil alerte se délecte des trouvailles glanées au détour des rues. Et notre regard sur Paris sera changé pour toujours d’avoir vu ces femmes-sculptures sublimes à hauteur de grue, touchant la cime des marbres. Varda, dans cet hommage à Paris, repose la question du corps féminin dans l’Histoire et de l’image des femmes dans la mémoire collective.

 

 

Jennifer Alleyn
Cinéaste

 

 

Présenté en collaboration avec

  

 

 


  • Français

    Français


    Durée : 13 minutes
    Langue : Français
    13 mn
  • Année 1984
  • Pays France
  • Durée 13
  • Producteur Cine-tamaris
  • Langue Français
  • Résumé court Femmes statues, colonnes humaines, les cariatides de Paris. À l’époque où Baudelaire était muet.
  • Programmateur Jennifer Alleyn|aucune;

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